Evangile du Vendredi 30 Septembre « Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10, 13-16)
« Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé »
(Lc 10, 13-16)
En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »
Evangile du Mercredi 28 Septembre « Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57-62)
« Je te suivrai partout où tu iras »
(Lc 9, 57-62)
En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Prière n°41 : Prière pour retrouver le moral
Prière pour retrouver le moral
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Evangile du Mardi 27 Septembre « Jésus prit la route de Jérusalem » (Lc 9, 51-56)
« Jésus prit la route de Jérusalem »
(Lc 9, 51-56)
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village.
Evangile du Lundi 26 Septembre « le plus petit d’entre vous est grand » (Lc 9, 46-50)
« le plus petit d’entre vous est grand »
(Lc 9, 46-50)
En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand. Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. » Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. » Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »
Evangile du Dimanche 25 Septembre « Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! » (Lc 16, 19-31)
« Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! »
(Lc 16, 19-31)
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »
Evangile du Samedi 24 Septembre « Ouvrez bien vos oreilles » (Lc 9, 43b-45)
«Ouvrez bien vos oreilles»
(Lc 9, 43b-45)
En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.
Prière n° 48 : Prière à Padré Pio contre la souffrance et les Forces du Mal
Prière à Padre Pio
Nous te prions,
Padré Pio,
de nous enseigner l'humilité du cœur,
afin de pouvoir être comptés au nombre des tout-petits de l’Évangile,
auxquels le père à promis de révéler les mystères de Son Royaume.
Soutiens-nous à l'heure du combat et de l'épreuve et,
si nous chutons, fais en sorte que nous fassions
l'expérience de la joie du Sacrement du Pardon.
Accompagne-nous dans le pèlerinage terrestre
vers la patrie bienheureuse,
où nous espérons parvenir nous aussi
afin de contempler pour l'éternité
la Gloire du père,
du Fils et de l'Esprit Saint.
AMEN
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Prière n° 128 : Prière à Saint Pio de Pietrelcina pour toute demande de grâce #parti2zero #prieres
Prière N° 128
Prière à Saint Pio de Pietrelcina
Pour toute demande de grâce.
Ô Dieu,
Toi qu as donné à Saint Pio de Pietrelcina,
prêtre capucin,
l'insigne privilège de participer,
de façon admirable,
à la passion de Ton Fils,
accorde-moi,
par son intercession,
la grâce (dire votre demande) que je désire ardemment;
et surtout donne-moi
d'être conforme à la mort
de Jésus pour arriver ensuite
à la gloire de la résurrection.
Réciter Trois Gloria Patri
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Evangile du Vendredi 23 Septembre « Pour vous, qui suis-je ? » (Lc 9, 18-22)
« Pour vous, qui suis-je »
(Lc 9, 18-22)
En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. » Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Evangile du Jeudi 22 Septembre « Qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » (Lc 9, 7-9)
« Qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? »
(Lc 9, 7-9)
En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.
Evangile du Mercredi 21 Septembre « Suis-moi » (Mt 9, 9-13)
« Suis-moi »
(Mt 9, 9-13)
En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Evangile du Mardi 20 Septembre « Ma mère et mes frères sont ceux qui mettent en pratique la parole de Dieu » (Lc 8, 19-21)
« Ma mère et mes frères sont ceux qui mettent en pratique la parole de Dieu»
(Lc 8, 19-21)
En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »
Evangile du Lundi 19 Septembre « Faites attention à la manière dont vous écoutez » (Lc 8, 16-18)
« Faites attention à la manière dont vous écoutez »
(Lc 8, 16-18)
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »
Evangile du Dimanche 18 Septembre « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Lc 16, 1-13)
« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent »
(Lc 16, 1-13)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : ‘Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.’ Le gérant se dit en lui-même : ‘Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.’ Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : ‘Combien dois-tu à mon maître ?’ Il répondit : ‘Cent barils d’huile.’ Le gérant lui dit : ‘Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.’ Puis il demanda à un autre : ‘Et toi, combien dois-tu ?’ Il répondit : ‘Cent sacs de blé.’ Le gérant lui dit : ‘Voici ton reçu, écris 80 ’ . Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
Evangile du Samedi 17 Septembre « Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre » (Lc 8, 4-15)
« Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre »
(Lc 8, 4-15)
En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : « Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre. Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »
Evangile du Vendredi 16 Septembre « Jésus proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle. » (Lc 8, 1-3)
« Jésus proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle. »
(Lc 8, 1-3)
En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
Evangile du Jeudi 15 Septembre « Femme, voici ton fils » (Jn 19, 25-27)
« Femme, voici ton fils » (Jn 19, 25-27)
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Evangile du Mercredi 14 Septembre « Dieu a envoyé son Fils pour que le monde soit sauvé. » (Jn 3, 13-17)
« Dieu a envoyé son Fils pour que le monde soit sauvé. »
(Jn 3, 13-17)
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Evangile du Mardi 13 Septembre « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi »
(Lc 7, 11-17)
En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.
Evangile du Lundi 12 Septembre « Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » (Lc 7, 1-10)
« Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !» (Lc 7, 1-10)
En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
Evangile du Dimanche 11 Septembre « Il y aura de la joie dans le ciel » (Lc 15, 1-10)
« Il y aura de la joie dans le ciel »
(Lc 15, 1-10)
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Quels Saints fêtons nous le 10 Septembre
Ce jour le 10 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saint Nicolas de Tolentino, Prêtre, Moine de l'ordre des Ermites de Saint Augustin.
Saint Nicolas de Tolentino, Prêtre, Moine de l'ordre des
Ermites de Saint Augustin.
Né en 1245, originaire des Marches d'Ancône en Italie, il avait une grande vénération pour son saint patron (Son nom vient de ce que ses parents prièrent saint Nicolas de Myre pour avoir un enfant). Il aimait d'ailleurs à se rendre en pèlerinage à Bari, dans le sud de l'Italie où repose l'évêque de Myre.
Entré dans l'Ordre des ermites de Saint Augustin, moine à 18 ans et ordonné prêtre 7 ans plus tard, il se consacra totalement au service de la prière et de la Parole.
Canonisé par le pape Eugène IV en 1446.
Ses reliques ont été redécouvertes en 1926 à Tolentino.
À Tolentino dans les Marches, en 1305, saint Nicolas, prêtre de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin. D'une austérité très sévère, très strict pour lui-même, indulgent pour les autres, il offrait souvent à ceux qu'il confessait de faire pénitence à leur place.
Martyrologe romain
Evangile du Samedi 10 Septembre « Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur » (Lc 6, 43-49)
« Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur »
(Lc 6, 43-49)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
Quels Saints fêtons nous le 09 Septembre
Ce jour le 09 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saint Pierre Clavier, Prêtre Jésuite, Apôtre parmi les noirs déportés.
- Saint Gorgon, Martyr.
- Saint Audomar de Thérouanne.
Saint Pierre Clavier, Prêtre Jésuite,
Apôtre parmi les noirs déportés
Jésuite, Saint Pierre Claver est passé à l’histoire comme l’un des missionnaires les plus féconds et généreux de l’Amérique du Sud. Fêté par l’Église le 9 septembre, il œuvra pendant plus de 40 ans, en Colombie, en faveur des esclaves noirs dont il baptisa en personne environ trois cents mille.
«Comment puis-je aimer vraiment le Seigneur? Que dois-je faire pour lui plaire? Enseigne-le-moi. Il me donne de grands désirs d’être totalement sien, mais je ne sais comment le faire». C’était la demande que Pierre Claver, étudiant en philosophie à Palma de Majorque, dans les Iles Baléares, demandait au portier du couvent des Jésuites, Alfonso Rodriguez. Ce dernier, après avoir prié longuement, exhorta le jeune à partir pour évangéliser les possessions espagnoles en Amérique.
De la Catalogne en Colombie
Pierre, né à Verdù, en Catalogne, le 25 juin 1581, n’appartenait pas à une famille noble. Il fit son noviciat à Tarragone, les études philosophiques à Palma de Majorque et commença celles de théologie à Barcelone. Il ne les avait pas encore terminées, lorsqu’il fut destiné à la Mission de Nouvelle Grenade, l’actuelle Colombie. Le jeune débarqua à Carthagène en 1610 et fut ordonné prêtre en 1616, dans la mission où pendant quarante-quatre ans il travailla parmi les esclaves africains, à une période où la traite négrière battait son plein.
Le choix des derniers
Éduqué à l’école du missionnaire Alfonso de Sandoval, Pierre se rendit esclave des Noirs pour toujours, par un vœu «Aethiopum semper servus», déjà qu’à l’époque tous les Noirs étaient appelés Éthiopiens. Les côtes où, par milliers, étaient débarquées, des personnes, arrachées sans aucun égard ni à leur vie ni à leurs pays, devinrent pour le jeune jésuite un champ d’apostolat. Chaque mois, quand on signalait l’arrivée de nouveaux esclaves, entassés dans les cales des navires, Pierre Claver sortait en mer avec son embarcation pour les rencontrer, leur apporter de la nourriture, les secourir et leur donner du réconfort. Il réveillait ainsi en chacun d’eux le sens de sa propre dignité humaine; il portait à la foi les non baptisés, élevait tous à la connaissance et à la pratique des vertus évangéliques. Il soignait leurs blessures, les nourrissait, leur donnait des vêtements; il demandait de l’aide en frappant à toutes les portes; et pour les instruire, il avait appris la langue des Angolais, et pour les autres langues il s’était équipé d’un groupe de 18 interprètes. Pour son œuvre infatigable, il fut accusé de naïveté et d’avoir profané les sacrements, en les donnant à des créatures qui «avaient à peine une âme».
La mort dans l’abandon et la contemplation
En 1650 il tomba malade de la peste; mais il survécu à l’épidémie, cependant, pour le reste de sa vie il ne réussit plus à travailler. Les quatre dernières années de son existence terrestre, il les passa immobiliser à l’infirmerie du couvent. L’homme qui avait été l’âme de la ville, père des pauvres et consolateur dans tant de malheurs, fut complètement oublié de tous, passant son temps dans la prière. Pierre Claver s’éteignit le 8 septembre 1654. Il fut élevé aux honneurs des autels le 16 juillet 1850 par Pie IX et canonisé le 15 janvier 1888 par Léon XIII, ensemble avec Afonso Rodriguez. Et le 7 juillet 1896 il fut proclamé patron de toutes les missions catholiques auprès des Noirs.
Saint Gorgon, Martyr
Gorgon ou Gorgonius est un saint martyr romain de l'époque de Dioclétien.
Officier de l'entourage de Dioclétien, converti au christianisme, il refusa, comme son camarade Dorothée de Nicomédie, de renier sa foi. Ils furent torturés et mis à mort, dans les premières années du IVe siècle.
Ils furent enterrés dans la nécropole « Aux deux lauriers », le long de la via Labicana à Rome.
On l'invoque contre les maladies nerveuses et les rhumatismes. Il est fêté le 9 septembre.
Saint Audomar de Thérouanne
Audomar (Audomarus), connu plus tard sous le nom de Saint Omer, vécut de 600 à 670. Il fut nommé évêque de Thérouanne par le roi Dagobert Ier et fonda l’abbaye Saint-Bertin à Saint-Omer (Pas-de-Calais). C'est lui qui consacra prêtre saint Wandrille. C’est un saint chrétien fêté le 9 septembre.
Audomar mourut aveugle le 1er novembre 670 à Wavrans-sur-l'Aa. Selon ses vœux, Bertin fit transporter son corps dans l'église Notre-Dame de Sithiu. Il est fêté le 9 septembre.
Evangile du Vendredi 09 Septembre« Enlève d’abord la poutre de ton œil » (Lc 6, 39-42)
« Enlève d’abord la poutre de ton œil »
(Lc 6, 39-42)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Quels Saints fêtons nous le 08 Septembre
Saint Thomas de Villeneuve, Moine de Saint Augustin, Évêque
Originaire de la Castille, il entra à l'université d'Alcala à l'âge de douze ans où il parcourut toutes ses classes d'humanités, de rhétorique et de philosophie. Il fut ensuite professeur à l'Université d'Alcala puis de Salamanque, entrant dans l'Ordre de Saint Augustin à cette époque. Provincial de son Ordre, il sut se faire aimer et respecter par sa douceur et sa fermeté, attentif à ce que les religieux donnent priorité à la méditation et aux offices divins. Si grande fut sa réputation que Charles-Quint le nomma archevêque de Grenade. Il resta pauvre dans son palais épiscopal. Trop âgé pour se rendre au concile de Trente, il fut écouté des évêques espagnols qui s'y rendaient.
La Congrégation des Sœurs Hospitalières de Saint Thomas de Villeneuve fut fondée à Lamballe, en Bretagne, en 1661, par le Père Ange Le Proust... en 1658, le Pape Alexandre VII canonise l'Évêque espagnol Thomas de Villeneuve. Pour le Père Ange qui l'admire et le prie depuis son noviciat, c'est le modèle qu'il faut donner à la petite famille religieuse qu'il veut fonder.
Evangile du Jeudi 08 Septembre Jésus naîtra de Marie (Mt 1, 18-23)
Jésus naîtra de Marie (Mt 1, 18-23)
Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quels Saints fêtons nous le 07 Septembre
Ce jour le 07 septembre, nous faisons mémoire de :
- Sainte Reine, Vierge et Martyre
Sainte Reine, Vierge et Martyre
Sainte Reine naquit en l'an de grâce 238 dans la ville d'Alise (Alésia).
Elle reçut une éducation chrétienne de sa nourrice à qui elle fut confiée par son père Clément à la mort de sa maman à sa naissance.
Alors que Reine conduisait un troupeau de moutons, un préfet de l'empire romain qui la croisa, Olibrius s'éprit d'elle.
Sainte Reine étant toute vouée à Jésus Christ, corps et âme refusa de l'épouser.
Olibrius furieux de voir repoussé sa proposition lui fit subir des sévices atroces pour la faire céder et finit par organiser une parodie de procès où il l'a condamnera à avoir la tête tranchée car il n'arrivait pas à la faire céder.
Sainte Reine ne recula jamais face à son agresseur et ne renia jamais sa Foi.
Elle périt en l'an 253 à l'âge de quinze ans pour sa Foi en Jésus Christ.
Evangile du Mercredi 07 Septembre « Réjouissez-vous, tressaillez de joie » (Lc 6, 20-26)
« Réjouissez-vous, tressaillez de joie »
(Lc 6, 20-26)
En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »
Evangile du Mardi 06 Septembre « Une force sortait de lui et les guérissait tous » (Lc 6, 12-19)
« Une force sortait de lui et les guérissait tous » (Lc 6, 12-19)
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
Paroles et Sagesse du Sage
Les poupées savantes
Le moine Hôtan allait souvent écouter un vieux philosophe qui donnait son enseignement dans une grange.
Au début, l assistance était nombreuse mais petit à petit elle se clairsema jusqu'au jour où Hôtan se retrouva tout seul. Le philosophe refusa alors de faire cours pour une seule personne. Hôtan promit de revenir le jour suivant avec beaucoup de monde.
Le lendemain, il disposa dans la salle de plein de petites poupées sur les bancs et s'assit au premier rang. Le maître arrive et, interloqué, dit :
- « Mais ce ne sonts que des poupées ! »
- « En effet, » dit Hôtan. « Mais tout ceux qui sont venus vous écouter ne valaient pas plus que ces petites poupées. Ils meublaient le décor sans rien comprendre à votre enseignement puisqu'ils sont partis pour ne plus revenir. Tandis que moi je suis resté vous écouter ! »
Le philosophe comprit la leçon et continua à dispenser son enseignement au jeune homme assidu.
Source : Sagesses et malices du zen de Marc de Smedt et Jochen Gerner
Quels Saints fêtons nous le 05 Septembre
Ce jour 05 Septembre, nous faisons mémoire de:
- Sainte Mère Térésa de Calcutta.
Sainte Mère Térésa de Calcutta
Témoin de la charité et de la miséricorde, Mère Teresa est un exemple des merveilles qu’une personne peut accomplir si elle se confie entièrement à Dieu. La fondatrice des Missionnaires de la Charité, fêtée le 5 septembre, reçut en 1979 le prix Nobel de la Paix.
Albanaise et Indienne
Cette messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès. Le jour de sa première communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile.
Naissance d’une vocation missionnaire
A l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, “l’épouse de Jésus” pour “toute l’éternité.” A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école.
Le 10 septembre 1946, Mère Teresa reçut son “inspiration”, son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, d’une manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif d’aimer de Jésus et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Jésus lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse.
Missionnaires de la charité dans le monde
Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba.
1979, le prix Nobel
Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres”. Le 5 septembre 1997 fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa.
Evangile du Lundi 05 Septembre « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? » (Lc 6, 6-11)
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? »
(Lc 6, 6-11)
Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.
Quels Saints fêtons nous le 04 Septembre
Ce jour le 04 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saint Boniface I, Pape
- Saint Marin, Ermite
- Sainte Rosalie, Vierge à Palerme, en Sicile
- Saint Moïse, Législateur et Prophète
Il fut chargé de plusieurs missions en Orient avant son élection, en particulier pour soutenir saint Jean Chrysostome qui avait été exilé. Il rencontrera d'ailleurs l'hostilité de la cour impériale de Constantinople. Son élection fut également contrée par l'empereur Honorius qui lui oppose un antipape mais, devant l'attitude de ce dernier, préfère finalement Saint Boniface et le rétablit sur le siège de Pierre. Saint Boniface cherchera à rester en relation avec Saint Augustin pour mieux réfuter l'hérésie pélagienne. Il intervient également dans la vie des Églises de Thessalonique, Arles et Narbonne. On lui attribue plusieurs décisions liturgiques. Saint Boniface est surtout remarquable par sa prudence à ne blesser personne et par son humilité dans ses relations avec les autres évêques.
À Rome au cimetière de Maxime, sur la voie Salarienne, en 422, la mise au tombeau de Saint Boniface Ier, Pape, qui apaisa beaucoup de controverses sur la discipline de l'Église.
Martyrologe romain
Saint Marin, Ermite
Il était tailleur de pierres à Rimini en Italie quand l'inspiration lui vint d'aller se faire ermite sur une montagne des environs. Ce fut là, sur son tombeau, que naquit la petite ville de Saint Marin, capitale de la république de ce nom, indépendante depuis le XIe siècle avec 17000 habitants.
Au mont Titan, près de Rimini sur l'Adriatique, vers le IVe siècle, Saint Marin, diacre et ermite, qui conduisit, pense-t-on, le peuple de la région, encore païen, à la lumière de l'Évangile et à la liberté du Christ.
Martyrologe romain
Sainte Rosalie, Vierge à Palerme, en Sicile
Capitale et port de la Sicile, Palerme vénère Sainte Rosalie comme étant sa patronne. Son sanctuaire s'élève au sommet du mont Pellegrino, à 600m d'altitude. C'est là que son corps aurait été retrouvé en 1624, dans un enveloppement de cristaux.
Sanctuaire de Sainte Rosalie à Palerme. Elle y serait morte quatre siècles plus tôt, le 4 septembre 1170. Un compatriote, le bénédictin A. Tonamira, recueillit à cette occasion un faisceau de légendes 'conjecturales', qu'il rassembla dans un livre suggestif: "Idée conjecturale sur la vie de sainte Rosalie".
Fille du seigneur Simbald, descendant de Charlemagne, elle aurait fui la maison paternelle à 14 ans, à la suite d'une apparition de la Vierge Marie, pour préserver sa virginité. Elle aurait passé ainsi les 16 dernières années de sa vie dans une grotte du mont Pellegrino, nourrie de la seule eucharistie que lui portaient les anges. Le chapelet de ces merveilles n'a d'égal que sa popularité sicilienne.
Martyrologe romain
Saint Moïse, Législateur et Prophète
Au XIV siècle avant Jésus-Christ, sauvé des eaux et élevé auprès du pharaon.
Moïse est choisi par Dieu pour libérer le peuple d’Israël; ses exploits sont racontés dans les 5 premiers livres de la Bible, le Pentateuque. Par lui, Dieu donne aux Hébreux la Loi et les guide vers la Terre Promise. Il meurt à 120 ans.
Celui qui a vu Dieu, quand il reçut de Dieu, présent au Buisson ardent, la révélation du Nom ineffable et la mission de libérer le peuple d'Israël opprimé par le Pharaon d'Égypte. Comme s'il voyait l'invisible, il parlait face à face avec Dieu, comme on parle à un ami.
Médiateur de la Loi solennellement promulguée, lors de la Théophanie sur le mont Sinaï, il rendit témoignage au Christ médiateur de la nouvelle Alliance, lors de la Transfiguration sur le Mont Thabor.
Moïse - le fabuleux destin d'un homme exceptionnel
Le 1er juin 2011, la catéchèse de l'audience générale a été consacrée à Moïse, médiateur entre Dieu et Israël, puisqu'il "se chargea de transmettre au peuple les paroles et commandements divins, le conduisant ensuite vers la liberté de la Terre Promise...et lui enseignant plus encore à prier". Tandis que les israélites demandaient à Aaron de façonner un veau d'or, la fonction de médiateur de Moïse se manifesta car il attendait sur le mot Sinaï de recevoir les tables de la loi. "Las d'avancer avec un Dieu invisible, alors que Moïse avait disparu, le peuple réclama la présence tangible du Seigneur, trouvant dans l'idole fabriquée par Aaron une divinité accessible, à la portée de l'homme.
C'est là une tentation constante dans l'histoire de la foi que d'éluder le mystère divin en façonnant un dieu compréhensible, correspondant à ses propres schémas et projets". Face à l'infidélité des israélites, Dieu fait part à Moïse de sa volonté de les détruire. Et Moïse lui demande de ne pas le faire. "Si Dieu avait fait périr son peuple, cela aurait pu être entendu comme une incapacité d'accomplir son propre dessein de salut. Seigneur bon et sauveur, garant de la vie, de la miséricorde et du pardon, de la libération du péché et de la mort, Dieu ne pouvait agir ainsi... Moïse a vu le Dieu du salut et a été envoyé par lui comme médiateur en vue de la libération divine. Dans sa prière, il s'est fait l'interprète d'une double inquiétude, le sort de son peuple et l'honneur dû au Seigneur... Amour les frères et amour de Dieu, qui sont indissociables, se sont mêlés dans sa prière d'intercession. Le médiateur Moïse est tendu entre ces deux amours qui, dans la prière, fusionnent dans un seul vœu du bien".
"L'intercesseur ne demande pas pardon pour le péché des siens, n'avance pas de possibles excuses, n'en appelle pas à la clémence d'un Dieu libre et amour, qui ne cesse d'aller à la recherche de qui s'est éloigné... Moïse lui demande de se montrer plus fort que le péché et la mort, provoquant par sa prière une révélation divine". Les Pères de l'Église, a conclu Benoît XVI, "ont vu en Moïse, face à face avec Dieu au sommet du Sinaï, l'intercesseur de son peuple, une préfiguration du Christ qui, en haut de la croix, était en présence de Dieu comme fils et non plus seulement comme ami... Cette intercession n'est pas une simple solidarité ou identification avec nous... Elle nous apporte le pardon qui nous transforme. Nous devons méditer la réalité d'un Christ face à Dieu, qui prie pour l'homme et s'identifie à chacun de nous. Du haut de la croix, il ne nous remet pas de nouvelles tables de la loi mais lui même comme marque d'alliance". (VIS 20110601 470)
Commémoraison de Saint Moïse, Prophète, choisi par Dieu pour libérer son peuple opprimé en Égypte et le conduire vers la Terre de la Promesse. C'est à lui aussi que Dieu se révéla sur le mont Sinaï en disant "Je suis celui qui suis", et lui a donné Sa Loi, qui devait diriger la vie du peuple élu. Il mourut, comblé de jours, au mont Nébo en terre de Moab, en face de la Terre Promise, au XIIe siècle avant le Christ.
Martyrologe romain
Evangile du Dimanche 04 Septembre « Celui qui ne porte pas sa croix ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25-33)
« Celui qui ne porte pas sa croix ne peut pas être mon disciple »
(Lc 14, 25-33)
En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »
Evangile du Samedi 03 Septembre « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » (Lc 6, 1-5)
« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
(Lc 6, 1-5)
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Evangile du Vendredi 02 Septembre « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? » (Lc 5, 33-39)
« Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? » (Lc 5, 33-39)
En ce temps-là, les pharisiens et les scribes dirent à Jésus : « Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent ! » Jésus leur dit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. » Il leur dit aussi en parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau qui vient du neuf ne s’accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” »
Evangile du Jeudi 01 Septembre « Sois sans crainte » (Lc 5, 1-11)
« Sois sans crainte »
(Lc 5, 1-11)
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
Quels Saints fêtons nous le 31 Août
Ce jour 31 août, nous faisons mémoire de :
- Saint Raymond Nonnat, Cardinal, Prêtre mercédaire
- Bienheureux Alfred-Ildefonso Schuster, Évêque de Milan et Cardinal
- Saint Joseph d'Arimathie, Recueillit le corps de Jésus déposé de la Croix.
Saint Raymond Nonnat, Cardinal, Prêtre mercédaire
Extrait vivant de la maman sans vie. Le prénom de Raimondo est un surnom, «non- né». Catalan, vers 1224 il entre chez les Mercédaires, part pour l’Algérie, fait prisonnier, il lui est interdit de prêcher. De retour en Espagne, Grégoire IX l’appelle à Rome et le crée cardinal. Il meurt en 1240.
Religieux de l'Ordre de Notre-Dame de la Merci, il se livra lui-même en otage pour obtenir la libération d'un prisonnier à Tunis. Il se consacra à l'évangélisation de ses compagnons d'infortune. Pour cette raison ses geôliers lui mirent aux lèvres un cadenas qu'on n'ouvrait que pour les repas.
Il fut libéré grâce à une rançon, et revint à Rome comme procureur de son Ordre.
Il rencontra saint Louis, envoyé par le Pape pour décider le roi de France à partir en croisade.
Quelques mois avant sa mort, il fut nommé cardinal et mourut à Barcelone.
Son nom n'est pas celui de sa famille car sa mère est morte à sa naissance et il a dû être mis au monde par césarienne (nonnatus='non né').
À Cardona près de Barcelone, vers 1240, saint Raymond Nonnat, qui fut un des premiers compagnons de saint Pierre Nolasque dans l'Ordre de Notre-Dame de la Merci et souffrit beaucoup, rapporte-t-on, au nom du Christ pour le rachat des captifs.
Martyrologe romain
Bienheureux Alfred-Ildefonso Schuster,
Évêque de Milan et Cardinal
Romain, de formation bénédictine, Ildéphonse devient prêtre, est créé cardinal par Pie XI et ordonné archevêque de Milan. Fin pasteur dans les années difficiles de la guerre, toujours proche des gens, il s’éteint en 1954 au séminaire de Venegono qu’il avait contribué à construire.
Nommé archevêque de Milan et cardinal en 1929.
On lui doit en particulier de nombreux livres sur la liturgie eucharistique où il commente les textes bibliques des liturgies. Il quitta la terre pour le ciel et sa Divine Liturgie au séminaire de Venegono, près de Varèse en Lombardie.
Proclamé bienheureux par Jean-Paul II en Italie le 12 mai 1996.
À Venegano, près de Varèse en Lombardie, l'an 1954, le trépas du bienheureux Alfred-Ildefonse Schuster, évêque de Milan. Moine dès sa jeunesse, puis abbé de Saint-Paul-hors-les-murs à Rome, il fut appelé à occuper le siège de saint Ambroise. Homme de doctrine et de sagesse, il mit toutes ses forces à remplir son rôle de pasteur pour le bien de son peuple.
Martyrologe romain
Saint Joseph d'Arimathie,
Recueillit le corps de Jésus déposé de la Croix
Avec Nicodème, il recueillit le corps de Jésus déposé de la croix. Ils l'enveloppèrent d'un suaire et le déposèrent au tombeau.
Ils attendaient tous deux le royaume de Dieu et se déclarèrent publiquement disciples de Jésus-Christ au pied de la Croix, veillant à l'ensevelissement du Seigneur.
Ils sont fêtés chacun séparément dans les synaxaires grecs (Joseph d'Arimathie, le 17 mars et Nicodème, le 3 août).
À Jérusalem, commémoraison des saints Joseph d'Arimathie et Nicodème, qui recueillirent le corps de Jésus déposé de la croix, l'enveloppèrent d'un suaire et le déposèrent au tombeau. Joseph, originaire d'Arimathie et membre du Sanhédrin, homme bon et juste, disciple de Jésus, mais en secret, attendait le royaume de Dieu. Nicodème, lui, pharisien, notable parmi les juifs, était venu trouver Jésus pendant la nuit pour l'interroger sur sa mission et avait défendu sa cause devant les prêtres et les pharisiens qui voulaient l'arrêter.
Martyrologe romain
Evangile du Mercredi 31 Août « Il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle » (Lc 4, 38-44)
« Il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle »
(Lc 4, 38-44)
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Evangile du Mardi 30 Août « Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu » (Lc 4, 31-37)
« Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu »
(Lc 4, 31-37)
En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.
Quels Saints fêtons nous le 29 Août
Ce jour le 29 août, nous fêtons :
Sabine de Rome, Martyre
Sainte Sabine de Rome, Martyre
Sabine ou Savine, dite de Rome est une sainte catholique et orthodoxe, martyre à Vindena en 126. Sa fête est le 29 août.
Il n'est pas douteux qu'elle ait subi le martyre pour avoir enterré sa servante victime de la persécution. Elle vivait sans doute à Vindenia en Ombrie. Une église bâtie à Rome en son honneur sur le mont Aventin en fit une sainte romaine très célébrée.
C'est maintenant la basilique Sainte-Sabine et le gouvernement de l'Ordre des Prêcheurs y est établi au couvent de Sainte-Sabine à Rome.
À Rome, commémoraison de Sainte Sabine, dont le titre établi sur l'Aventin vers 422-432, présente son nom à la vénération.
Martyrologe romain
Evangile du Lundi 29 Août « Je veux la tête de Jean le Baptiste sur un plat » (Mc 6, 17, 29)
« Je veux la tête de Jean le Baptiste sur un plat » (Mc 6, 17, 29)
En ce temps-là, Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
Quels Saints fêtons nous le 28 août
Ce jour le 28 août 2020, nous faisons mémoire de :
- Saint Augustin, Évêque d'Hippone et Docteur de l Eglise
- Saint Hermès, Martyr à Rome
Saint Augustin, Évêque d'Hippone et Docteur de l Eglise
Chercheur inquiet de la Vérité, l’histoire de son cheminement de conversion le rend toujours actuel. Saint Augustin est l’un les Pères de l’Église qui ont le mieux expliqué principes et dogmes du Christianisme. Évêque d’Hippone, il meurt le 28 aout de l’an 430. Ses reliques sont conservées à Pavie.
Augustin naît le 13 novembre de l’an 354 à Thagaste (aujourd’hui Souk-Ahras, en Algérie). Il est éduqué à la foi catholique par sa mère Monique, mais il n’en suit pas l’exemple. Adolescent vivace, d’une intelligence fine, et exubérant, il entreprend l’étude de la rhétorique avec des résultats excellents. Il aime la vie et les plaisirs, cultive les amitiés, fait l’expérience des passions amoureuses, aime beaucoup le théâtre recherche les divertissements et les distractions. A Carthage, où il poursuit ses études, il tombe amoureux d’une fille ; comme elle est de condition inférieure au sien, il ne peut en faire qu’une concubine. Le fruit de cette relation est Adéodat. Augustin, papa à seulement 19 ans, reste fidèle à sa femme et assume la responsabilité de son ménage « familial ». Mais la lecture de l’Ortensio de Cicéron change sa manière de voir les choses. Le bonheur, écrit le grand orateur, consiste dans les biens qui ne périssent pas : la sagesse, la vérité, la vertu. Augustin décide ainsi de se mettre à leur recherche.
La recherche de la Vérité
Il commence par la Bible, mais, habitué comme il était à des textes grandiloquents il la trouve grossière et illogique. Il s’approche alors du manichéisme. De retour à Thagaste il ouvre une école de grammaire et rhétorique avec l’aide d’un bienfaiteur, mais la vie qu’il mène ne le satisfait pas et il retourne à Carthage dans l’espoir d’un avenir meilleur ; Mais il continue à être insatisfait. Sa soif de vérité ne s’apaise pas avec la doctrine manichéenne. Le jeune et rhéteur plein de promesse recherche ainsi de nouveaux cieux et en 382 il se transfère à Rome avec sa compagne et leur fils, à l’insu de sa mère qui entre temps l’avait rejoint à Carthage. Dans la capitale Augustin maintient cependant ses contacts avec les manichéens, dont il reçoit soutiens et appuis. Il comprendra, ensuite, que la Providence œuvre aussi dans ses choix erronés. Sa carrière navigue à pleines voiles, car, en 384 il obtient la chaire de Rhétorique à Milan, et pourtant l’inquiétude intérieure le tourmente toujours.
La conversion : « Prends et lis »
L’ambition est satisfaite mais pas le cœur. Pour affiner son « ars aratoria » il écoute les sermons de l’évêque Ambroise. Il veut en comprendre les capacités dialectiques mais au contraire les paroles du prélat le touchent en profondeur. Entre temps sa maman Monique le rejoint à Milan et reste auprès de lui surtout avec ses prières. Se sentant plus proche de l’Église catholique, Augustin se définit désormais comme catéchumène ; maintenant il lui faut une épouse chrétienne plus qu’une concubine. La femme avec laquelle il a vécu pendant des années retourne en Afrique. Encore tiraillé, Augustin dévore des textes de philosophie et se plonge dans la Sainte Écriture.
Il est tenté par l’expérience des penseurs grecs, et attiré par le style de vie des ascètes chrétiens, mais il ne parvient pas à se décider. Un jour, au mois d’aout de l’an 386, alors qu’il est désorienté, confus, voire désespéré, il fond en larmes, voici qu’il lui semble entendre une voix qui dit : « Prends et lis » ; Il la considère comme une invitation à se tourner vers les Lettres de Paul posées sur une table et de les ouvrir par hasard et tombe sur ce passage : « Conduisons-nous honnêtement, comme en plein jour : sans ripailles ni beuveries, sans coucheries ni débauches sans querelles ni jalousies. Mais revêtez le Seigneur Jésus- Christ et ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour en satisfaire les convoitises » (RM 13,13-14). Cette lecture le foudroie. Il décide de changer de vie et de se consacrer entièrement à Dieu. Il est baptisé par Ambroise dans la nuit du 24 au 25 avril 387. Il veut retourner en Afrique et prend le chemin de Rome pour s’embarquer à Ostie. C’est ici que meurt sa mère Monique.
La première communauté augustinienne et le ministère épiscopal
C’est à Thagaste qu’Augustin fonda sa première communauté. Entre la fin de 390 et le début de 391 ; il se trouve par hasard à Hippone, dans la basilique où l’évêque Valère est entrain de parler à ses fidèles de la nécessité d’un prêtre pour son diocèse. Par la volonté du peuple Augustin est poussé devant le prélat qui l’ ordonne prêtre . Convaincu de devoir vivre consacré à Dieu, en étudiant et en méditant les Écritures, il comprend qu’il est appelé à autre vocation. Il devient évêque d’Hippone, en succédant à Valère, et laisse d’innombrables écrits où il réussit à concilier foi et raison. Parmi ces derniers : Le libre arbitre, la Trinité, La Cité de Dieu. Mais une mention spéciale mérite Les Confessions, où Augustin se raconte en laissant apparaître de manière magistrale son intériorité, l’histoire de son cœur.
SAINT HERMÈS, MARTYR À ROME
D’origine grecque, Ermete arrive à Rome au III siècle et devient citoyen romain. Nommé préfet, il se convertit au christianisme avec sa femme, ses enfants, sa sœur et un millier d’esclaves; il est arrêté sur ordre de Trajan qui envoie à Rome Aurélien et le fait martyriser par le Tribun Quirino.
Un des plus anciens et des plus célèbres martyrs romains. Dès le début du IVe siècle, la ville d'Antium dans le Latium italien possédait une basilique construite en son honneur. Ce qui était fort rare dans les années qui suivaient immédiatement les persécutions. On sait de lui qu'il était un esclave romain, affranchi, et qu'il mourut martyr.
À Rome, au cimetière de Basilla, sur l'ancienne voie Salarienne , saint Hermès, martyr. Selon ce que rapporte le pape saint Damase, la Grèce l'envoya à la ville de Rome et Rome tient pour un citoyen celui qui a souffert en ses murs pour le saint nom du Christ.
Martyrologe romain
« Un saint c’est avant tout un vivant. Il est présent à la vie du monde, à l’écoute des appels des hommes au milieu desquels il vit.
Ne confondons pas d’ailleurs la sainteté avec l’image que les hommes s’en sont faite au cours des âges ; cette image est l’écorce changeante qui attire l’attention : on admire les miracles, les extases, les mortifications des saints.
La sainteté profonde, elle ne change pas ; elle est le fruit de l’amour que l’esprit verse au cœur des croyants et qui fait d’eux des fils de Dieu, pleins d’espérance en leur Père, le Dieu vivant. »
Bonne fête à tous les Augustin, Hermès.
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Que le Seigneur Jésus vous bénisse. Amen.
D’origine grecque, Ermete arrive à Rome au III siècle et devient citoyen romain. Nommé préfet, il se convertit au christianisme avec sa femme, ses enfants, sa sœur et un millier d’esclaves ; il est arrêté sur ordre de Trajan qui envoie à Rome Aurélien et le fait martyriser par le Tribun Quirino.
Un des plus anciens et des plus célèbres martyrs romains. Dès le début du IVe siècle, la ville d'Antium dans le Latium italien possédait une basilique construite en son honneur. Ce qui était fort rare dans les années qui suivaient immédiatement les persécutions. On sait de lui qu'il était un esclave romain, affranchi, et qu'il mourut martyr.
À Rome, au cimetière de Basilla, sur l'ancienne voie Salarienne , saint Hermès, martyr. Selon ce que rapporte le Pape Saint Damase, la Grèce l'envoya à la ville de Rome et Rome tient pour un citoyen celui qui a souffert en ses murs pour le Saint Nom du Christ.
Martyrologe romain
Evangile du Dimanche 28 Août « Quiconque s’abaisse sera élevé » (Lc 14, 1.7-14)
« Quiconque s’abaisse sera élevé »
(Lc 14, 1.7-14)
Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit : « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : ‘Mon ami, avance plus haut’, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Quels Saints fêtons nous le 27 août
Ce jour le 27 août, nous faisons mémoire de
- Sainte Monique, Mère de Saint Augustin
Sainte Monique, Mère de Saint Augustin
Sainte Monique, mère de Saint Augustin, femme remarquable par sa solide foi chrétienne, vécue au quotidien, dans la prière, force de sa vie, et la confiance inébranlable en Dieu, surtout dans les moments les plus difficiles. Sa fête se célèbre le 27 aout.
Appartenant au peuple berbère, Monique naît en 331, à Thagaste, en Algérie, Afrique du nord, d’une famille aisée et de solides traditions chrétiennes. Elle apprend avec dévouement les enseignements de la Sainte Ecriture: sa forte vie intérieure est faite de prière et de pratique assidue des sacrements, auxquels elle associe le service à la communauté ecclésiale. Elle épouse Patricius, païen, mais homme ambitieux, irascible et de caractère difficile et qui lui est aussi infidèle. Monique, douce, bienveillante, capable de trouver le dialogue dans les moments opportuns, avec sa «méthode» faite d’attente, de patience et de prière comme elle le conseillait à ses amies qui lui confiaient leurs problèmes de mésententes dans leurs couples; elle réussit à vaincre l’âpreté du caractère de son mari et à le convertir à la foi chrétienne.
Femme et mère
A l’âge de 22 ans elle met au monde son aîné Augustin, auquel suivront Navigius et une fille dont on ignore le nom. Monique les éduque aux valeurs chrétiennes. Restée veuve à 39 ans, c’est elle qui doit pourvoir à l’administration des biens de la famille, en se dévouant aussi avec un amour sans limite à ses enfantas. Mère prévenante et active, ce qui lui donne le plus de préoccupations c’est Augustin, le «fils de tant de larmes» au cœur inquiet; ambitieux rhéteur qui, à la recherche de la vérité, s’éloigne de la foi catholique et divague d’une philosophie à l’autre. Monique ne cesse de prier pour lui et de le suivre dans toutes les vicissitudes de sa vie en cherchant à lui rester très proche. C’est pour cela qu’elle se transfère à Carthage, puis en Italie, quand le fils, professeur de rhétorique, sommet de sa carrière, va vivre à Milan. Son affection maternelle et ses prières accompagnent la conversion d’Augustin, qui, une fois reçu le baptême des mains de l’évêque Ambroise, décide de retourner à Thagaste pour y donner vie à une communauté de serviteurs de Dieu. Monique est avec lui. Il faudra s’embarquer à Ostie, port de Rome, pour retourner en Afrique. Mais, ici l’attente du navire les contraint à une escale.
L’extase d’Ostie et la mort
Au cours de cette halte, des jours de dialogues spirituels intenses entre Monique et Augustin se succèdent. C’est à l’un de ceux-ci qu’on peut relier ce qu’on appelle «l’extase d’Ostie», racontée dans les Confessions (9, 10,23-27). «Il se trouva que nous étions seuls, elle et moi, debout, accoudés à une fenêtre; de là, le jardin intérieur de la maison où nous logions se présentait à nos regards: c’était à Ostie, près des bouches du Tibre, à l’écart des agitations, après les fatigues d’un long voyage; nous y refaisions nos forces pour la traversée. Donc nous parlions ensemble dans un tête-à-tête fort doux. Oubliant le passé, tendus vers l’avenir, nous nous demandions entre nous, en présence de la Vérité que tu es, toi, ce que pouvait être cette vie éternelle des saints…nous avons traversé tous les êtres corporels, et le ciel lui-même…Et nous montions encore au-dedans de nous-mêmes, en fixant notre pensée, notre dialogue, notre admiration sur tes œuvres.
Et nous sommes arrivés à nos âmes; nous les avons dépassées pour atteindre la région de l’abondance inépuisable… où la vie est la Sagesse… Et pendant que nous parlons et aspirons à elle, voici que nous la touchons, à peine, d’une poussée rapide et totale du cœur». Monique sent d’avoir atteint l’objectif de sa vie et confesse au fils: «en ce qui me concerne, plus rien n’a de charme pour moi dans cette vie. Que pourrais-je faire encore ici-bas? ¨Pourquoi y serais-je? Je ne sais pas; je n’ai plus rien à espérer de ce siècle. Une seule chose me faisait désirer de rester assez longtemps dans cette vie… te voir chrétien catholique avant ma mort. Je suis plus que comblée dans ce que mon Dieu m’a accordé: tu es allé jusqu’à mépriser les félicités de la terre et je te vois son serviteur. Qu’est-ce que je fais ici?» Quelque jour après Monique tombe malade; Elle meurt à l’âge de 56 ans et son corps est inhumé là où aujourd’hui se trouve, à Ostie antique, l’Eglise saint’Aurea, probablement un temps basilique paléochrétienne avec une nécropole à côté.
Les reliques de Sainte Monique
La dépouille de Sainte Monique a été conservés pendant des siècles à Saint Aurea. Aujourd’hui s’y trouve seulement une pierre tombale, car au XV siècle le Pape Martin V voulut les reliques à Rome, dans l’église de Saint Trifon, tenue par les frères Augustins, puis englobée dans la basilique plus grande de Saint Augustin. C’est ici qu’elle se trouve encore, dans un sarcophage de marbre vert, dans la chapelle décorée en 1885, avec des fresques par Pierre Gagliardi.
Evangile du Samedi 27 Août « Entre dans la joie de ton seigneur » (Mt 25, 14-30)
« Entre dans la joie de ton seigneur »
(Mt 25, 14-30)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit :“Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car à celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »
Quels Saints fêtons nous le 26 Août
Ce jour le 26 août, nous faisons mémoire de :
- Saint Zéphyrin, Pape
- Saint Maximilien, Martyr à Rome
- Saint Alexandre, Martyr à Bergame
Pape en 199 sous la terreur de Septime Sévère, il lutte durant 20 ans contre l’hérésie modaliste qui a une conception erronée des relations entre Père et Fils. Il charge le diacre Calliste de construire le cimetière de l’Église de Rom sur la va Appia, où il sera le premier pape à y être enseveli.
Nos sources nous renseignent peu sur son action. Romain d'origine, il s'opposa au prêtre Hippolyte qui d'ailleurs le calomniait allègrement, comme il le fera pour le successeur, le Pape Calixte Ier. Il mourut paisiblement.
On lui attribue la décision d'obliger les fidèles à communier au moins une fois l'an au temps de Pâques.
"Zéphyrin, né à Rome, fut élu pour gouverner l'Église au temps de l'empereur Sévère. Il prescrivit que ceux qui devaient être promus aux Ordres sacrés le seraient en présence de nombreux clercs et laïques, au temps convenable et selon la coutume, voulant qu'on ne choisît pour cet office que des hommes de science et de vie recommandable. Il décréta en outre que tous les prêtres assisteraient l'évêque dans la célébration des Mystères. Il établit que patriarche, primat, métropolitain ne pourraient, sans l'autorité apostolique, condamner un évêque. Son pontificat fut de dix-huit ans et dix-huit jours. En quatre ordinations au mois de décembre, il créa treize prêtres, sept diacres, et treize évêques pour divers lieux. Il fut ... enseveli sur la voie Appienne, près du cimetière de Calliste, le sept des calendes de septembre." (site internet de l'abbaye saint Benoît)
À Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, en 217 ou 218, la mise au tombeau de saint Zéphyrin, Pape, qui dirigea l'Église romaine pendant dix-huit ans et chargea son diacre, saint Calliste, d'organiser sur cette voie le cimetière de l'Église romaine.
Martyrologe romain
On dispose de peu de notices hagiographiques sur Saint Maximilien, Martyr romain du I siècle et vénéré par les pèlerins déjà au VII siècle et dont le tombeau est au cimetière de Basilla, sur l’ancienne via Salaria, selon certaines sources à l’intérieur de la petite basilique dédiée à Saint Ermete.
Il est sûr qu'une église lui fut dédiée à Bergame en Italie, depuis le Ve siècle. Il est certain qu'il fut Martyr. Mais pour le reste, les traditions qui en font un des centurions de la Légion thébéenne qui se serait échappé, n'est pas des plus historiques.
À Bergame en Lombardie (au-delà de la plaine du Pô en Italie), Saint Alexandre, Martyr.
Martyrologe romain
Evangile du Vendredi 25 Août « Vous ne savez ni le jour ni l’heure » (Mt 25, 1-13)
« Vous ne savez ni le jour ni l’heure »
(Mt 25, 1-13)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »