Evangile du Mardi 05 Octobre « Marie a choisi la meilleure part » (Lc 10, 38-42)
« Marie a choisi la meilleure part »
(Lc 10, 38-42)
En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Evangile du Lundi 04 Octobre « Qui est mon prochain ? » (Lc 10, 25-37)
«Qui est mon prochain ?» (Lc 10, 25-37)
En ce temps-là, un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ‘Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’ Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »
Evangile du Dimanche 03 Octobre « Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare ! » (Mc 10, 2-12)
« Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare ! » (Mc 10, 2-12)
En ce temps-là, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »
Evangile du Samedi 02 Octobre « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits » (Mt 18, 1-5.10.12-14)
« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits »
(Mt 18, 1-5.10.12-14)
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Prière n°27 : Prière contre les agissements pervers pour les dénoncer et s'en protéger
Prière N° 27
Prière contre les agissements pervers,
les dénoncer et s'en protéger.
Prière d'ouverture et prière d'exorcisme
Mon Seigneur et mon Dieu,
je me reconnais indigne de Vos Faveurs,
je ne mérite en encore manière que Vous m’exauciez!
Mais pouvez-Vous rejeter la prière que Votre adorable Fils Vous adresse pour moi sur cet autel,
où il Vous offre Son Sang et Sa Vie?
Ô Dieu de mon cœur,
agréer la prière de Celui qui plaide en ma faveur auprès de Votre Majesté,
et, en sa considération,
accordez-moi toutes les grâces que Vous savez m'être nécessaires
pour réussir dans la grande affaire qui m'occupe!
C'est Lui qui m'inspire la confiance de Vous demander le pardon général de tous mes péchés,
Votre Saint Amour, les grâces les plus efficaces pour faire de moi un véritable Saint
(ou une véritable Sainte), et surtout la persévérance finale dans Votre Saint Service!
De plus, appuyant toujours ma confiance dans les prières que Vous adresse mon Sauveur Jésus,
je Vous demande, ô mon Dieu,
la conversion des infidèles et des pécheurs,
particulièrement ceux qui me sont unis par les liens du sang ou de l'amitié!
Je Vous conjure aussi de m'accorder la délivrance,
ou au moins le soulagement des âmes détenues en Purgatoire!
Je Vous en supplie encore, ô mon Dieu,
de Vous faire connaître, aimer et glorifier de tous les Hommes sur la Terre,
afin qu'ils puissent Vous voir,
Vous louer, Vous posséder éternellement dans le Ciel!
Qu'il en soit ainsi!
Voyez, ô mon Dieu, la perversion des agissements autour de moi,
voyez de plus près ceux qui me touchent et me blessent:
éloignez de moi ce calice impur, ramener les pervers à Vous,
où s'ils persistent dans le service du Mal montrez-leur la force de Votre Main
quand elle s'emploie à me défendre!
Portez aussi les yeux, ô mon Dieu,
sur tous les innocents de ce monde,
protégez-les d'une Main ferme et sans faille de tous ces pervers
qui ont détourné leur regard de Votre Splendeur!
Nous Vous rendons grâce de tous Vos bienfaits,
ô Dieu Tout-Puissant, qui vivez et régnez dans tous les siècles des siècles!
Nous Vous en prions:
✝️ Au nom du Père Créateur,
✝️ Au Nom du Christ,
✝️ Au Nom de l'Esprit Saint,
✝️ Au nom de la Divine Mère,
Qu'il en soit ainsi!
AMEN
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Evangile du Vendredi 01 Octobre « Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10, 13-16)
« Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé »
(Lc 10, 13-16)
En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »
Evangile du Jeudi 30 Septembre « Le règne de Dieu s’est approché de vous » (Lc 10, 1-12)
« Le règne de Dieu s’est approché de vous »
(Lc 10, 1-12)
En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
Evangile du Mercredi 29 Septembre « Vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu » (Jn 1, 47-51)
« Vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu »
(Jn 1, 47-51)
En ce temps-là, lorsque Jésus vit Nathanaël venir à lui, il déclara à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Evangile du Lundi 27 Septembre « le plus petit d’entre vous est grand » (Lc 9, 46-50)
« le plus petit d’entre vous est grand »
(Lc 9, 46-50)
En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand. Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. » Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. » Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »
Quels Saints fêtons nous le 26 Septembre
Ce jour le 26 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saints Côme et Damien, Martyrs
- Saint Sénateur, Martyr d'Albano
- Saint Nil de Rossano, Fondateur de l'Abbaye de Grottaferrata
Saints Côme et Damien, Martyrs
Jumeaux et chrétiens, nés en Arabie, Côme et Damien se sont dévoués gratuitement au soin des malades après avoir étudié la médecine en Syrie. Ils ont été martyrisés durant le règne de l’empereur Dioclétien. Ils sont patrons des médecins, des chirurgiens et des pharmaciens.
L’attention aux malades a été le levier central de leurs vies qui se déroulent au troisième siècle, au moment des persécutions contre les chrétiens. Ils soignaient les malades sans se faire payer et ils ont été surnommés pour cela anargiri, mot grec qui signifie «sans argent». Leur renommée d’hommes courageux, de grands bienfaiteurs, se répand rapidement dans toute la région. L’activité de ces saints ne se limite pas seulement aux soins du corps. Dans l’exercice de leur profession ils visent aussi le bien de l’ âme par l’exemple et la parole. Ils réussissent à convertir au christianisme de nombreux païens. Est resté célèbre l’épisode de la guérison d’une femme, du nom de Palladie, souffrant de saignements, et qui, en signe de gratitude offre trois œufs aux deux frères. Après leur refus catégorique, elle supplie Damien d’accepter ce petit don au nom du Christ. Damien, pour ne pas offenser la femme, accepte les œufs. Mais cela provoque la colère de Côme qui demande publiquement de ne pas l’enterrer ensemble avec son frère, après leur mort.
Le martyre
Leur supplice est raconté par la Légende dorée, selon laquelle les deux frères ont été d’abord jetés dans le feu d’où ils sortent indemnes. Ensuite, ils sont condamnés à la lapidation, mais les pierres lancées contre eux retombent en arrière. Successivement, les flèches lancées par les archers blessent plutôt les bourreaux. En fin de compte, les deux frères sont décapités.
Qu’ils ne soient pas séparés…
Dans la peinture de Fra Angelico, la représentation de la sépulture des deux saints se fonde sur ce qui est rapporté par la Légende dorée. Selon cette narration, le dromadaire qui transportait la dépouille de saint Damien commença à l’ improviste à parler avec une voix humaine et prononce ces paroles: «Nolite eos separare a sepultura, quia non sunt separati merito»(Qu’ils ne soient pas séparés dans la sépulture car ils ne sont pas différents dans le mérite). L’Eglise fête les Saints Côme et Damien le 26 septembre. Leur culte s’est répandu depuis l’Orient en Italie, surtout à Rome et dans les Pouilles.
Saint Sénateur, Martyr d'Albano
On ne sait presque rien de Sénateur, probablement martyr des tout premiers siècles chrétiens. On le suppose originaire d’Albano Latiale, car des sources font état de l’existence d’une église à lui dédiée dans ce célèbre centre de la via Appia, où se produisaient de grands miracles.
ou Senator.
"Catacombe de la fin du III-IVe siècle, qui continue d'être fréquentée jusqu'en plein Moyen Âge, en tant que sanctuaire du martyr de ce nom. Situé près du Couvent des Pères Carmélites de Sainte-Marie-de-l'Étoile, sur le tracé de l'ancienne Via Appia, le monument conserve une série importante de fresques paléochrétiennes et médiévales. La 'crypte historique', centre du culte du martyr Sénateur, se présente comme un monument important, tout comme la partie restante du cimetière entièrement creusé dans les espaces d'une ancienne carrière de sable qui, déjà dans la première moitié du IIIe siècle, avait abrité un hypogée funéraire païen." (source: Catacombes du Latium)
À Albano dans le Latium, saint Sénateur, martyr.
Martyrologe romain
Saint Nil de Rossano, Fondateur de l'Abbaye de Grottaferrata
SAINT NIL DE ROSSANO, FONDATEUR DE L'ABBAYE DE GROTTAFERRATA
Calabrais de Rossano, où il naît en 910, Nicolas entre chez les moines de S. Basile. Peu après il se fait ermite, adonné à la prière et à l’étude; il devient vite un modèle pour les autres moines. Refusant tout honneur il émigre à Capoue puis à Gaeta. Il fonde l’Abbaye de Grottaferrata près de Rome.
Ce Calabrais était un haut fonctionnaire d'origine grecque, comme beaucoup dans cette région. Il s'était converti à la mort de sa femme et fonda un monastère à Grottaferrata dans le Latium. Ce monastère basiléen (qui suit la Règle monastique de Saint Basile) existe encore.
Voir aussi sur Myriobiblos (Eglise de Grèce):
"Saint Nil n'est pas mentionné dans les synaxaires byzantins. Nous l'ajoutons ici non seulement pour son intérêt propre, mais aussi pour signaler l'importance de la présence monastique byzantine en Italie du Sud, région qui, avec la Sicile, resta attachée à l'Église Orthodoxe jusqu'au 15-16e siècle."
Dans la campagne de Tusculum, près de Rome, en 1004 ou 1005, saint Nil, abbé. Né en Calabre dans une famille grecque, il s'appliqua à mener la vie monastique en Calabre et en Campanie, sans se laisser arrêter par les difficultés de son temps, puis fonda à Grottaferrata un monastère célèbre selon la Règle de saint Basile, et y mourut à l'âge de quatre-vingt-dix ans.
Martyrologe romain
« Un saint c’est avant tout un vivant. Il est présent à la vie du monde, à l’écoute des appels des hommes au milieu desquels il vit.
Ne confondons pas d’ailleurs la sainteté avec l’image que les hommes s’en sont faite au cours des âges ; cette image est l’écorce changeante qui attire l’attention : on admire les miracles, les extases, les mortifications des saints.
La sainteté profonde, elle ne change pas ; elle est le fruit de l’amour que l’esprit verse au cœur des croyants et qui fait d’eux des fils de Dieu, pleins d’espérance en leur Père, le Dieu vivant. »
Bonne fête à tous les Côme, Damien, Sénateur, Nil.
Que le Seigneur Jésus vous bénisse. Amen.
Saint Nil de Rossano,
Fondateur de l'Abbaye de Grottaferrata
Calabrais de Rossano, où il naît en 910, Nicolas entre chez les moines de S. Basile. Peu après il se fait ermite, adonné à la prière et à l’étude; il devient vite un modèle pour les autres moines. Refusant tout honneur il émigre à Capoue puis à Gaeta. Il fonde l’Abbaye de Grottaferrata près de Rome.
Ce Calabrais était un haut fonctionnaire d'origine grecque, comme beaucoup dans cette région. Il s'était converti à la mort de sa femme et fonda un monastère à Grottaferrata dans le Latium. Ce monastère basiléen (qui suit la Règle monastique de Saint Basile) existe encore.
Voir aussi sur Myriobiblos (Eglise de Grèce):
"Saint Nil n'est pas mentionné dans les synaxaires byzantins. Nous l'ajoutons ici non seulement pour son intérêt propre, mais aussi pour signaler l'importance de la présence monastique byzantine en Italie du Sud, région qui, avec la Sicile, resta attachée à l'Église Orthodoxe jusqu'au 15-16e siècle."
Dans la campagne de Tusculum, près de Rome, en 1004 ou 1005, saint Nil, abbé. Né en Calabre dans une famille grecque, il s'appliqua à mener la vie monastique en Calabre et en Campanie, sans se laisser arrêter par les difficultés de son temps, puis fonda à Grottaferrata un monastère célèbre selon la Règle de saint Basile, et y mourut à l'âge de quatre-vingt-dix ans.
Martyrologe romain
Evangile du Dimanche 26 Septembre« Celui qui n’est pas contre nous est pour nous » (Mc 9, 38-43.45.47-48)
« Celui qui n’est pas contre nous est pour nous »
(Mc 9, 38-43.45.47-48)
En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. »
Evangile du Samedi 25 Septembre « Ouvrez bien vos oreilles » (Lc 9, 43b-45)
«Ouvrez bien vos oreilles»
(Lc 9, 43b-45)
En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.
Quels Saints fêtons nous le 25 Septembre
Ce jour le 25 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saint Firmin, Evêque d'Amiens et Martyr
Saint Firmin, Evêque d'Amiens et Martyr
Les historiens voient en lui le premier évêque d'Amiens où il aurait subi le martyre au IVe siècle. La légende du portail nord de la cathédrale d'Amiens se base sur un écrit du IXe siècle. Le sénateur Firmus conduisait son fils, le futur saint Firmin, au temple de Jupiter à Pampelune en Espagne quand il rencontra le prêtre chrétien Honestus qui lui parla de Jésus et lui fit rencontrer une semaine plus tard son maître, saint Saturnin, l'un des soixante-dix disciples de Jésus.
Saturnin, à Pampelune, convertit quarante mille personnes en quelques jours dont le jeune Firmin qui, avec l'âge, devint un fidèle prédicateur du Christ. Firmin à vingt-sept ans reçut le sacre épiscopal, évangélisa l'Aquitaine, l'Auvergne, le Beauvaisis et s'en fut à Amiens. C'est là qu'il fut arrêté et discrètement assassiné par le gouverneur païen qui craignait les trop nombreux chrétiens de la région. Saint Firmin, diocèse d'Amiens. L'histoire est belle, mais les détails sont peu historiques.
Evangile du Vendredi 24 Septembre« Pour vous, qui suis-je ? » (Lc 9, 18-22)
«Pour vous, qui suis-je ?» (Lc 9, 18-22)
En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. » Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Evangile du Jeudi 23 Septembre « Qui est cet homme ? » (Lc 9, 7-9)
« Qui est cet homme ? » (Lc 9, 7-9)
En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.
Evangile du Mercredi 22 Septembre « Il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades » (Lc 9, 1-6)
« Il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades »
(Lc 9, 1-6)
En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Prière n° 113 : Prière à Saint Athanase contre les esprits possesseurs, impurs, nocturnes, volants, dorlis, bruits, odeurs #parti2zero #prieres
Prière N° 113
Prière à Saint Athanase
Contre les esprits possesseurs, impurs, nocturnes, volants, dorlis, bruits, odeurs, etc..
Au nom d'Athanase,
tremblez œuvres des Ténèbres,
Retournez dans les profondeurs,
esprits du Mal,
sujets des flammes de l'Enfer,
obéissez à la parole d'Athanase qu a dit :
" Par Jésus je te chasse, Baal, béelzéboul, Belzébuth,
par Marie je t'expédie dans la Géhenne, Asmodée, Lucifer, Satanaèl ".
Que ces paroles par leur puissance déracinent tout mal,
que règne ici la Sainte crainte de Dieu,
du Dieu terrible qui fait trembler les montagnes,
à qui les Cieux obéissent et devant qui les diables fléchissent le genou.
Au nom de saint Athanase,
confesseur de la Trinité éternelle,
que les esprits s'enfuient en proclamant la Puissance du Père et du Fils et du Saint-esprit.
Amen
Asperger d'eau bénite mélée de sel bénit, les lieux infestés.
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NEUVAINES Saint-Jude verte : Aide à la réalisation de ce qui est impossible. Pour les Causes désespérées. Saint-Jude blanche : Aide à la réalisation de ce qui est impossible. Pour les Causes...
Quels Saints fêtons nous le 21 Septembre
Ce jour le 21 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste
- Sainte Iphigénie
- Saint Pamphile, Martyr à Rome
Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste
Le lac de Tibériade brillait et, comme d'habitude, Matthieu était là, assis au comptoir fiscal de Capharnaüm, pour percevoir les impôts que les Juifs devaient payer aux Romains. Il était un publicain, méprisé par les gens parce collaborateur des oppresseurs.
Un pécheur qui rencontre Jésus
Levi organisa un grand banquet pour Jésus qui alla avec ses disciples, suscitant la confusion entre les scribes et les pharisiens parce qu'il y avait aussi à table des publicains et des pécheurs. La réponse de Jésus frappa Matthieu. «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.», déclara le Nazaréen ajoutant: «en effet, je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs.» Matthieu, qui était un pécheur, lâcha tout et se mit à suivre Jésus, devenant l'un des douze. Á quelques reprises les actes des apôtres parlent également de Matthieu. La proclamation du Christ sera sa mission. Selon certaines sources, il serait mort de causes naturelles alors que, selon des traditions considérées comme peu fiables, sa vie aurait pris fin en Éthiopie. Dans la description des quatre êtres de l'Apocalypse (l’aigle, le taureau, le lion, l’homme), Saint Matthieu est associé à l'apparence de l'homme. Ses reliques sont situées dans la crypte de la cathédrale de Salerne, où il est célébré le 21 septembre avec une procession solennelle.
Auteur de l'Évangile destiné aux Juifs
Il est l'auteur de l'Évangile de Matthieu, qui a été écrit non pas en grec, mais presque certainement en araméen. L'Évangile de Matthieu est écrit en pensant aux chrétiens d'origine hébraïque: dans le texte, il est souligné que Jésus est le Messie qui réalise les promesses de l'Ancien Testament.
De Matthieu au pape François, en passant par Caravage
Sa figure est chère à l'iconographie. Particulièrement célèbre est la «vocation de Saint Matthieu» peinte par le Caravage entre 1599 et 1600, conservée dans l'église de Saint Louis des Français à Rome. Une peinture suggestive dans laquelle un rôle fondamental est joué par la lumière, symbole de la grâce, qui ne vient pas de la fenêtre, mais de Jésus. Une scène captivante en particulier dans l'action dramatique: le doigt de Jésus indique Matthieu qui, à son tour, s’indique lui-même comme à demander une confirmation de l'appel. L'histoire de Saint Matthieu et la peinture du Caravage ont marqué la vie du Pape François. Il le dit lui-même dans l'interview de 2013 avec le père Antonio Spadaro dans la Civiltà Cattolica, où, précisément par rapport à la figure de Saint Matthieu, il se définit «un pécheur vers qui le Seigneur a tourné les yeux.»
Sainte Iphigénie
C’est à Sainte Iphigénie, vierge, qu’on attribue la diffusion du christianisme en Ethiopie. L’Église célèbre sa mémoire le 21 septembre, ensemble avec saint Matthieu, qui la convertit à la religion chrétienne.
Sainte Iphigénie était l’une des enfants de Eggipus et Eufenisa, souverains de Nubie, un petit royaume païen d’Éthiopie. On en sait peu sur sa vie. Les informations dont on dispose à son sujet rapportent que, huit ans après l’Ascension de Jésus, l’apôtre Matthieu et d’autres disciples partirent pour évangéliser la région de Nubie, où ils ne furent pas bien accueillis par les habitants. Seule la princesse Iphigénie comprit et fit sienne l’idée d’un Dieu unique, en refusant le paganisme.
Elle Multiplia ses efforts pour répandre le christianisme
Face à la diffusion du christianisme, les chefs païens, dont beaucoup étaient influents dans la communauté, décidèrent d’offrir Iphigénie en sacrifice. La Sainte attendit ce moment tragique en se consacrant à Dieu, unique Créateur. Alors qu’on préparait le feu du bûcher, elle écouta les encouragements de saint Matthieu à ressentir l’amour de Dieu dans son propre cœur. Lorsque les flammes furent ardentes, Sainte Iphigénie éleva la voix, en invoquant le nom de Jésus. Les témoignages racontent qu’un ange vint du ciel, et arracha Iphigénie des mains de ses bourreaux. Une fois sauvée, elle multiplia ses efforts et son zèle pour la conversion des populations de Nubie au christianisme.
Protectrice des incendies
La Sainte rencontra beaucoup de résistances dont celle de Hirtaco. C’est lui qui chercha à faire en sorte que Matthieu convainquît Iphigénie à l’épouser. Matthieu refusa et, ainsi, selon certaines reconstructions considérées peu fiables, par ce refus, Matthieu traça la route d’Iphigénie vers le martyre. Iphigénie et son frère Euphronius durent ensuite faire face à un grand incendie provoqué par Hirtaco. Mais, grâce à l’aide du Seigneur, ils survécurent, alors que Hirtaco prit la fuite. Le peuple proclama roi Euphronius, qui gouverna dans la paix pendant soixante-dix ans et ensuite lui succéda un fils. Quand arriva le moment de la mort pour Iphigénie, la Sainte reçut les Sacrements et attendit le moment de la mort dans la paix et la sérénité. Sainte Iphigénie est considérée « Libératrice de Nubie » et est invoquée comme protectrice contre les incendies. En effet, presque dans toutes représentations, Iphigénie apparaît avec en main une maison en flammes et une église.
Saint Pamphile, Martyr à Rome
Martyr dont le corps fut inhumé à Rome, sur l'ancienne voie Salarienne, la via Salaria Vetus, cimetière de Pamphile des catacombes romaines.
À Rome, sur l'ancienne voie Salarienne, saint Pamphile, martyr.
Martyrologe romain
Evangile du Mardi 21 Septembre « Je veux la miséricorde, non le sacrifice » (Mt 9, 9-13)
« Je veux la miséricorde, non le sacrifice »
(Mt 9, 9-13)
En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Prière n°83 : Prière à Saint Joseph pour la perte d'emploi, chômage
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Prière à Saint Joseph
Grand Saint Joseph, Protecteur de l'Enfant Jésus,
Nourricier de Dieu,
c'est vers Toi que nous nous tournons et crions :
entends notre appel du fond de nos misères.
De Tes Mains tu as gagné le Pain du Seigneur Notre Dieu,
Tu as nourris la Vierge et Tu as enseigné à Ton Fils d'Adoption l'art de charpentier.
A moi aussi qui suis le frère de Jésus,
apprends-moi à gagner mon pain par le travail de mes mains.
Toi, Bon Saint Joseph, qui a fabriqué tant de portes ;
fais je T'en supplie que les portes où je frapperai s'ouvrent devant moi.
Que le Bois de la Croix soit mon sceau et ma garantie,
une garde sur mes lèvres pour que mes paroles soient de confiance et de force.
Par Jésus Christ Notre Seigneur.
Amen
(Réciter cette prière durant neuf jours, en l'honneur de Saint Joseph, confectionnez un pain.
Mangez ce pain le dimanche suivant ! (après la messe) en l'arrosant de vin.)
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NEUVAINES Saint-Jude verte : Aide à la réalisation de ce qui est impossible. Pour les Causes désespérées. Saint-Jude blanche : Aide à la réalisation de ce qui est impossible. Pour les Causes...
Evangile du Lundi 20 Septembre « Faites attention à la manière dont vous écoutez » (Lc 8, 16-18)
« Faites attention à la manière dont vous écoutez »
(Lc 8, 16-18)
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »
Evangile du Dimanche 19 Septembre« De quoi discutiez-vous en chemin ? » (Mc 9, 30-37)
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
(Mc 9, 30-37)
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
Quels Saints fêtons nous le 19 Septembre
Ce jour le 19 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saint Janvier, Evêque de Bénévent et Martyr
Saint Janvier, Evêque de Bénévent et Martyr
Patron aimé de Naples, Saint Janvier est évêque de Bénévent, martyr en 305 lors des persécutions de Dioclétien. La dévotion, déjà vive au V siècle, reconnaît comme miracle la liquéfaction du sang du Saint qui se passe trois fois l’an : aux mois de mai, septembre et décembre.
«…Comme ce sang qui bouillonne à chaque fête, que la foi du peuple de Naples puisse aussi bouillonner, refleurir et s’affirmer…» (Paul VI, discours aux pèlerins napolitains, 1966Né à Naples, ou peut-être à Bénévent, dans la deuxième moitié du III siècle, Janvier est à trente ans évêque de Naples où il est aimé des fidèles et respecté par les païens pour ses œuvres de charité, sans distinction, envers les pauvres. Nous sommes dans la première période du règne de l’empereur Dioclétien, à un moment où une certaine liberté de culte est reconnue aux chrétiens qui peuvent même aspirer à briguer de hautes charges civiles. Mais, en 303, tout change et les chrétiens deviennent l’ennemi à éliminer.
Martyr de la foi
L’épisode qui amène au martyre Janvier a lieu au début du IV siècle, avec la reprise des persécutions contre les chrétiens. Depuis longtemps Janvier est grand ami de Sosius, diacre de Misène. Un jour, alors que ce dernier fait la lecture de l’Evangile à l’église, Janvier a une vision: une flamme au-dessus de la tête du lecteur. Reconnaissant en cela le symbole du futur martyre, Janvier rend grâce au Seigneur et lui demande la grâce de pouvoir avoir le même destin. L’évêque invite donc Sosius à la visite pastorale qu’il a en programme à Pouzzoles, pour parler de foi; le diacre se met en route, mais durant le voyage il est rejoint par les gardes envoyés par Dragonce, gouverneur de la Campanie, qui l’arrêtent et le mettent en prison. Janvier lui rend visite en prison avec le diacre Festus et par le lecteur Desiderius; les trois cherchent à intercéder pour la libération de Sosius, mais ils obtiennent tous trois comme réponse leur condamnation à être dévorés par les ours. La nouvelle de leur mort publique, n’est cependant pas bien accueillie par le peuple; craignant ainsi une révolte, le gouverneur commue leur peine en une décapitation plus discrète, loin des yeux des gens. Suivra aussi le martyre de Proculus, diacre de l’église de Pouzzoles, et des fidèles Eutyche et Acuce qui avaient publiquement critiqué l’exécution.
Une autre version du martyre
Comme les sources anciennes ne sont pas toutes concordantes sur le martyre de Saint Janvier, voici une autre hypothèse de ce qui serait vraisemblablement arrivé. Janvier était en train de se rendre à Nole; là un juge perfide, Timothée, l’emprisonna en l’accusant de prosélytisme qui viole les édits impériaux. Les tortures infligées au Saint n’eurent, cependant, aucune incidence ni sur son physique et encore moins sur sa foi; Timothée le fit donc mettre sur un bûcher, d’où, encore une fois, Janvier sortit indemne. Finalement, il fut condamné à la décapitation dans une localité proche appelée Solfatara.
Le miracle de la liquéfaction du sang
Comme c’était l’habitude lors de l’exécution des martyrs, à la mort de Janvier une dame, Eusèbe, recueillit dans deux ampoules le sang versé par l’évêque déjà en odeur de sainteté. Elle les remit à l’évêque de Naples qui fit construire deux chapelles en l’honneur de cette sainte mort: saint Gennariello au Vomero et saint Janvier à Antignano. Le corps du Saint, au contraire, enseveli à l’Agro Marciano, subit une première translation au V siècle, alors que le culte du sang était déjà très répandu. Janvier, sera, ensuite, canonisé par Sixte V en 1586. Quant à la relique du sang, elle est exposée pour la première fois en 1305, mais le miracle de la liquéfaction eut lieu pour la première fois le 17 août 1389, après une grave famine. Aujourd’hui le miracle se répète trois fois par an: le premier samedi de mai en souvenir de la première translation; le 19 septembre, mémoire liturgique du Saint et date de son martyre en 305; le 16 décembre pour commémorer la désastreuse éruption du Vésuve de 1631 qui fit 4.000 morts mais en épargnant la ville de Naples, après l’invocation au Saint. Les deux ampoules sont conservées dans un coffret d’argent, dans la chapelle du Trésor de saint Janvier dans la cathédrale de Naples.
Evangile du 18 Septembre « Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre » (Lc 8, 4-15)
« Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre »
(Lc 8, 4-15)
En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : « Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre. Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »
Quels saints fêtons nous le 18 Septembre
Sainte Sophie
La réputation de lévitation qui marqua la vie du saint explique qu'il ait été spontanément considéré comme le patron de tous les métiers liés à l'aviation et aussi des cosmonautes. Il a toujours été considéré comme le patron des étudiants et en particulier des candidats aux examens à cause des énormes difficultés scolaires qu'il rencontra jusqu'à son ordination. (Diocèse aux Armées françaises)
Voir aussi: Saint Joseph de Cupertino, saint patron des étudiants.
Illustration: gravure du XVIIIe siècle représentant Saint Joseph de Cupertino
Un internaute nous envoie cette prière à saint Joseph de Cupertino retrouvée dans les affaires de sa grand'tante. Elle date, du moins le papier sur lequel elle est tapée, d'environ 1930.
Blaise Cendrars dans 'le Lotissement du ciel' l'appelle 'Le nouveau patron de l’aviation' (Folio p. 35-261)
À Osima dans la Marche d'Ancône, en 1663, saint Joseph de Cupertino, prêtre de l'Ordre des Mineurs. Reçu chez les conventuels, il se fit remarquer par sa pauvreté, son humilité et sa charité envers les pauvres au milieu des circonstances difficiles de sa vie.
Paroles de sagesse de saint Joseph de Cupertino
Saint Joseph de Cupertino, prêtre Franciscain
La réputation de lévitation qui marqua la vie du saint explique qu'il ait été spontanément considéré comme le patron de tous les métiers liés à l'aviation et aussi des cosmonautes. Il a toujours été considéré comme le patron des étudiants et en particulier des candidats aux examens à cause des énormes difficultés scolaires qu'il rencontra jusqu'à son ordination.
À Osima dans la Marche d'Ancône, en 1663, saint Joseph de Cupertino, prêtre de l'Ordre des Mineurs. Reçu chez les conventuels, il se fit remarquer par sa pauvreté, son humilité et sa charité envers les pauvres au milieu des circonstances difficiles de sa vie.
Paroles de sagesse de saint Joseph de Cupertino
Quels saints fêtons nous le 17 septembre
Saint Robert Bellarmin, Cardinal, Évêque et Docteur de l'Eglise
Décédé le 17 septembre 1621.
Canonisé par le pape Pie XI en 1930 qui le déclara Docteur de l'Église l'année suivante.
À Cordoue en Andalousie, l'an 853, sainte Colombe, vierge et martyre. Lors de la persécution des Maures, elle se présenta d'elle-même devant le groupe du consul et des satrapes et professa sa foi. Elle fut aussitôt décapitée devant la porte du palais.
Sainte Colombe de Cordoue, Vierge et Martyre
À Cordoue en Andalousie, l'an 853, sainte Colombe, vierge et martyre. Lors de la persécution des Maures, elle se présenta d'elle-même devant le groupe du consul et des satrapes et professa sa foi. Elle fut aussitôt décapitée devant la porte du palais.
Evangile du Vendredi 17 Septembre « Jésus proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle. » (Lc 8, 1-3)
« Jésus proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle. »
(Lc 8, 1-3)
En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
Evangile du Jeudi 16 Septembre « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! » (Lc 7, 36-50)
« Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
(Lc 7, 36-50)
En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? » Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
Quels Saints fêtons nous le 16 Septembre
Ce jour le 16 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saints Corneille, Pape, et Cyprien, Évêque, Martyrs.
- Sainte Euphémie de Chalcédoine, Martyre en Bithynie.
- Bienheureux Victor III, Pape
Saints Corneille, Pape, et Cyprien, Évêque, Martyrs
Corneille, pape romain, et Cyprien, évêque carthaginois, morts tous deux martyrs, respectivement en 253 et 258, sont des témoins contemporains, intrépides pour défendre la vérité et leur foi, même au prix de leurs vies. Le 16 septembre, on célèbre la déposition du premier et la passion du second.
La commémoration, le même jour, de ces deux martyrs est très ancienne; déjà le martyrologe de saint Jérôme les évoque ensemble. La date choisie indique, en particulier, la déposition du premier de la chaire de saint Pierre, et la mort du second par décapitation.
Corneille, le Pape de l’accueil
A Rome, en 251, après quelque temps de vacance du saint Siège due à la persécution de Dèce, est élu Pape Corneille, romain, peut-être d’origine noble, certainement reconnu comme un homme de foi, juste et aimable. Son élection, cependant, n’est pas acceptée par l’hérétique Novatien qui se fait consacrer antipape et promeut un schisme justement au sein de l’Église dans la ville de Rome. Corneille, qui reçoit à distance le soutien de l’évêque Cyprien, est accusé d’être trop faible avec les «lapsi»: les apostats qui reviennent à l’Église sans la pénitence et le repentir nécessaires, mais en présentant simplement un certificat de réconciliation obtenu chez quelque confesseur dissident. Comme si cela ne suffisait pas, une épidémie de peste éclate à Rome ainsi que la persécution antichrétienne de Gallus. Le pape Corneille est exilé à Civitavecchia où il meurt, mais il sera enterré à Rome dans les catacombes de saint Calliste.
Cyprien, l’évêque converti
Cyprien naît à Carthage en 210; c’est un habile rhéteur et avocat. Puis un jour il rencontre la parole de Jésus et se convertit au christianisme. Nous sommes en 246 environ. Grâce à sa renommée d’intellectuel, il est aussitôt ordonné prêtre et consacré évêque de sa ville. A Carthage aussi la situation des chrétiens n’est pas facile: les persécutions voulues, d’abord par Dèce, puis par Gallus, Valérien et Galien y font fureur et beaucoup de fidèles, plutôt que mourir, décident de retourner au paganisme. Cependant certains s’en repentent ensuite, mais l’attitude d’accueil et de bienveillance observée par l’évêque Cyprien à leurs égards est mal vue par les rigoristes. Impliqué lui aussi dans la controverse des «lapsi», lutte contre le prêtre Novatus, partisan local de l’antipape Novatien, et contre le diacre Felicissimo qui avait élu Fortunatus comme anti évêque. En 252 il réussit à convoquer un Concile à Carthage et à les faire condamner; le pape Corneille, à Rome, confirme l’excommunication. Durant la persécution de Valérien, Cyprien revient clandestinement à Carthage pour y donner témoignage de la foi en mourant martyr.
Sainte Euphémie de Chalcédoine, Martyre en Bithynie
Vierge et martyre à Chalcédoine. Arrêtée, elle connut d'abord diverses tortures avant d'être livrée aux bêtes qui la déchirèrent.
Au martyrologe romain au 16 septembre: À Chalcédoine en Bithynie, vers 303, sainte Euphémie, vierge et martyre. La tradition rapporte que, après diverses tortures, elle fut livrée aux bêtes, sous l'empereur Dioclétien et le proconsul Prisque.
Martyrologe romain
BIENHEUREUX VICTOR III, PAPE
Normand du royaume de Naples et parent du duc de cette province, il fut d'abord ermite dans la région de Salerne, ville où il avait fait ses études de médecine. Élu abbé du monastère du Mont-Cassin, il s'employa à l'aménagement de l'abbaye avant de succéder à saint Grégoire VII sur le Siège de Pierre. Son pontificat dura à peine un an et nous en savons que peu de choses, sinon qu'il fut parfois indécis dans les querelles avec les princes qui voulaient assujettir l'Église.
Il a été béatifié par Léon XIII le 23 septembre 1887.
Au Mont-Cassin, en 1087, le trépas du bienheureux Victor III, pape. Il gouverna ce célèbre monastère pendant trente ans et l'embellit avec magnificence; après la mort de saint Grégoire VII, il fut appelé à diriger l'Église romaine, mais eut un bref pontificat, dans une période très agitée.
Martyrologe romain
« Un saint c’est avant tout un vivant. Il est présent à la vie du monde, à l’écoute des appels des hommes au milieu desquels il vit.
Ne confondons pas d’ailleurs la sainteté avec l’image que les hommes s’en sont faite au cours des âges ; cette image est l’écorce changeante qui attire l’attention : on admire les miracles, les extases, les mortifications des saints.
La sainteté profonde, elle ne change pas ; elle est le fruit de l’amour que l’esprit verse au cœur des croyants et qui fait d’eux des fils de Dieu, pleins d’espérance en leur Père, le Dieu vivant. »
Bonne fête à tous les Corneille, Cyprien, Euphémie, Victor.
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Que le Seigneur Jésus vous bénisse. Amen.
Bienheureux Victor III, Pape
Normand du royaume de Naples et parent du duc de cette province, il fut d'abord ermite dans la région de Salerne, ville où il avait fait ses études de médecine. Élu abbé du monastère du Mont-Cassin, il s'employa à l'aménagement de l'abbaye avant de succéder à saint Grégoire VII sur le Siège de Pierre. Son pontificat dura à peine un an et nous en savons que peu de choses, sinon qu'il fut parfois indécis dans les querelles avec les princes qui voulaient assujettir l'Église.
Il a été béatifié par Léon XIII le 23 septembre 1887.
Au Mont-Cassin, en 1087, le trépas du bienheureux Victor III, pape. Il gouverna ce célèbre monastère pendant trente ans et l'embellit avec magnificence; après la mort de saint Grégoire VII, il fut appelé à diriger l'Église romaine, mais eut un bref pontificat, dans une période très agitée.
Martyrologe romain
Quels Saints fêtons nous le 15 Septembre
Ce jour le 15 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saint Nicomède, Martyr à Rome
- Sainte Catherine de Gênes, Veuve
Saint Nicomède, Martyr à Rome
Prêtre, il répondit à ceux qui le pressaient de sacrifier aux idoles: " Je ne sacrifie qu'à Dieu tout puissant qui règne dans les cieux." Il mourut sous les coups de cordes plombées.
À Rome, saint Nicomède, martyr, dont le pape Boniface V honora le corps, déposé au cimetière de la voie Nomentane, en élevant par-dessus une basilique sépulcrale.
Martyrologe romain
SAINTE CATHERINE DE GÊNES, VEUVE
Fille d'une noble famille de Gênes, Catherine Fieschi aspire dès son enfance à se consacrer à Dieu. Mais sa noble famille ne l'entend pas de cette oreille, car, à cette époque, le mariage d'une fille est chose importante pour les stratégies familiales. A 16 ans, la jeune fille qui voulait entrer au couvent doit épouser un homme violent et mécréant, mais dont l'alliance est souhaitable pour la famille Fieschi. Désemparée, elle se livre aux frivolités de la vie mondaine. Mais elle n'y gagne que tristesse et amertume. Subitement à 26 ans, elle change de vie. Une vision du Christ crucifié lui fait mesurer l'inanité de sa conduite. Dès lors le feu de l'amour de Dieu la brûle continuellement. Elle vit tout d'abord une vie de pénitence et de dures austérités afin d'expier ses fautes passées, puis dépassant le souvenir de ses fautes, elle vit dans l'union à Dieu, au milieu d'extases et de phénomènes mystiques. D'un même mouvement, elle convertit son mari, qui mourra tertiaire franciscain, lui le mécréant et le violent. Elle visite les malades, soigne les lépreux et les pestiférés. On lui attribue des écrits qui témoignent de ses expériences mystiques. Mais il faut rendre à la vérité qu'elle n'en est pas l'auteur.
Le 12 janvier 2011, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à sainte Catherine de Gênes (1447-1510), auteur de deux livres: "Le traité sur le purgatoire" et "Le dialogue entre l'âme et le corps".
Catherine reçut dans sa famille une bonne éducation chrétienne. Elle se maria à seize ans, et sa vie matrimoniale ne fut pas facile. Au début elle menait une existence mondaine qui suscita en elle un profond sentiment de vide et d'amertume. Suite à une expérience spirituelle particulière, dans laquelle elle vit clairement ses misères et ses défauts mais aussi la bonté de Dieu, elle prit la décision de changer de vie et d'entamer un chemin de purification et de communion mystique avec Dieu. Le lieu de son ascension vers les sommets de la mystique fut l'hôpital de Pammatone, le plus grand de Gênes, dont elle fut la directrice.
"De sa conversion jusqu'à sa mort, a observé le Pape, il n'y eut pas d'évènements extraordinaires, mais deux éléments caractérisèrent toute son existence: d'une part l'expérience mystique, la profonde union avec Dieu (...) et d'autre part (...) le service du prochain, surtout aux plus nécessiteux et aux abandonnés".
"Nous ne devons jamais oublier - a souligné le Saint-Père - que plus nous aimons Dieu et plus nous sommes constants dans la prière, plus nous aimerons ceux qui nous sont proches, car nous serons capables de voir en toute personne le visage du Seigneur, qui aime sans limites et sans distinctions".
Benoît XVI s'est ensuite référé aux œuvres de la sainte, et a rappelé que "dans son expérience mystique, Catherine n'a pas eu de révélations spécifiques sur le purgatoire ou sur les âmes qui s'y purifient". La sainte ne présente pas le purgatoire "comme un élément du paysage des entrailles de la terre: c'est un feu non pas extérieur, mais intérieur (...). On ne part pas de l'au-delà pour raconter les tourments du purgatoire (...) et indiquer ensuite le chemin pour la purification et la conversion, mais on part de l'expérience intérieure de l'homme en marche vers l'éternité".
C'est pourquoi, pour Catherine, "l'âme est consciente de l'immense amour et de la parfaite justice de Dieu et, par conséquent, souffre de ne pas avoir répondu de façon parfaite à cet amour, tandis que l'amour même de Dieu (...) la purifie des scories de son péché".
Chez la mystique génoise on trouve une image typique de Denys l'Aréopagite, a expliqué le Pape: celle du fil d'or qui unit le cœur humain à Dieu. "Ainsi le cœur humain est-il envahi par l'amour de Dieu qui devient l'unique guide, l'unique moteur de son existence. Cette situation d'élévation vers Dieu et d'abandon à sa volonté, exprimée dans l'image du fil, est utilisée par Catherine pour exprimer l'action de la lumière divine sur les âmes du purgatoire, lumière qui les purifie et les élève jusqu'aux splendeurs de la lumière resplendissante de Dieu".
"Les saints, dans leur expérience d'union avec Dieu - a insisté le Pape - atteignent un "savoir" si profond sur les mystères divins, dans lequel amour et connaissance se compénètrent presque, qu'ils aident les théologiens dans leur étude".
"Par sa vie - a conclu le Pape - Catherine nous enseigne que plus nous aimons Dieu et plus nous entrons dans l'intimité avec Lui par l'oraison, plus Il se révèle à nous et enflamme notre cœur de son amour. Dans ses écrits sur le Purgatoire, la sainte nous rappelle une vérité fondamentale de la foi, qui pour nous représente une invitation à prier pour les défunts, pour qu'ils arrivent à la vision de Dieu dans la communion des saints".
"Le service humble, fidèle et généreux, que la sainte a rendu toute sa vie dans l'hôpital de Pammatone, est d'autre part un exemple lumineux de charité pour tous, et un encouragement particulier pour les femmes qui apportent une contribution fondamentale à la société et à l'Église par leur précieuse œuvre, enrichie par leur sensibilité et par leur attention aux plus pauvres et aux plus nécessiteux."
(source: VIS 20110112 670)
À Gênes en Ligurie, en 1510, sainte Catherie Fieschi, veuve, remarquable par son mépris du monde, ses jeûnes répétés, son amour de Dieu et sa charité envers les pauvres et les malades.
Martyrologe romain
Sainte Catherine de Gênes, Veuve
Fille d'une noble famille de Gênes, Catherine Fieschi aspire dès son enfance à se consacrer à Dieu. Mais sa noble famille ne l'entend pas de cette oreille, car, à cette époque, le mariage d'une fille est chose importante pour les stratégies familiales. A 16 ans, la jeune fille qui voulait entrer au couvent doit épouser un homme violent et mécréant, mais dont l'alliance est souhaitable pour la famille Fieschi. Désemparée, elle se livre aux frivolités de la vie mondaine. Mais elle n'y gagne que tristesse et amertume. Subitement à 26 ans, elle change de vie. Une vision du Christ crucifié lui fait mesurer l'inanité de sa conduite. Dès lors le feu de l'amour de Dieu la brûle continuellement. Elle vit tout d'abord une vie de pénitence et de dures austérités afin d'expier ses fautes passées, puis dépassant le souvenir de ses fautes, elle vit dans l'union à Dieu, au milieu d'extases et de phénomènes mystiques. D'un même mouvement, elle convertit son mari, qui mourra tertiaire franciscain, lui le mécréant et le violent. Elle visite les malades, soigne les lépreux et les pestiférés. On lui attribue des écrits qui témoignent de ses expériences mystiques. Mais il faut rendre à la vérité qu'elle n'en est pas l'auteur.
Le 12 janvier 2011, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à sainte Catherine de Gênes (1447-1510), auteur de deux livres: "Le traité sur le purgatoire" et "Le dialogue entre l'âme et le corps".
Catherine reçut dans sa famille une bonne éducation chrétienne. Elle se maria à seize ans, et sa vie matrimoniale ne fut pas facile. Au début elle menait une existence mondaine qui suscita en elle un profond sentiment de vide et d'amertume. Suite à une expérience spirituelle particulière, dans laquelle elle vit clairement ses misères et ses défauts mais aussi la bonté de Dieu, elle prit la décision de changer de vie et d'entamer un chemin de purification et de communion mystique avec Dieu. Le lieu de son ascension vers les sommets de la mystique fut l'hôpital de Pammatone, le plus grand de Gênes, dont elle fut la directrice.
"De sa conversion jusqu'à sa mort, a observé le Pape, il n'y eut pas d'évènements extraordinaires, mais deux éléments caractérisèrent toute son existence: d'une part l'expérience mystique, la profonde union avec Dieu (...) et d'autre part (...) le service du prochain, surtout aux plus nécessiteux et aux abandonnés".
"Nous ne devons jamais oublier - a souligné le Saint-Père - que plus nous aimons Dieu et plus nous sommes constants dans la prière, plus nous aimerons ceux qui nous sont proches, car nous serons capables de voir en toute personne le visage du Seigneur, qui aime sans limites et sans distinctions".
Benoît XVI s'est ensuite référé aux œuvres de la sainte, et a rappelé que "dans son expérience mystique, Catherine n'a pas eu de révélations spécifiques sur le purgatoire ou sur les âmes qui s'y purifient". La sainte ne présente pas le purgatoire "comme un élément du paysage des entrailles de la terre: c'est un feu non pas extérieur, mais intérieur (...). On ne part pas de l'au-delà pour raconter les tourments du purgatoire (...) et indiquer ensuite le chemin pour la purification et la conversion, mais on part de l'expérience intérieure de l'homme en marche vers l'éternité".
C'est pourquoi, pour Catherine, "l'âme est consciente de l'immense amour et de la parfaite justice de Dieu et, par conséquent, souffre de ne pas avoir répondu de façon parfaite à cet amour, tandis que l'amour même de Dieu (...) la purifie des scories de son péché".
Chez la mystique génoise on trouve une image typique de Denys l'Aréopagite, a expliqué le Pape: celle du fil d'or qui unit le cœur humain à Dieu. "Ainsi le cœur humain est-il envahi par l'amour de Dieu qui devient l'unique guide, l'unique moteur de son existence. Cette situation d'élévation vers Dieu et d'abandon à sa volonté, exprimée dans l'image du fil, est utilisée par Catherine pour exprimer l'action de la lumière divine sur les âmes du purgatoire, lumière qui les purifie et les élève jusqu'aux splendeurs de la lumière resplendissante de Dieu".
"Les saints, dans leur expérience d'union avec Dieu - a insisté le Pape - atteignent un "savoir" si profond sur les mystères divins, dans lequel amour et connaissance se compénètrent presque, qu'ils aident les théologiens dans leur étude".
"Par sa vie - a conclu le Pape - Catherine nous enseigne que plus nous aimons Dieu et plus nous entrons dans l'intimité avec Lui par l'oraison, plus Il se révèle à nous et enflamme notre cœur de son amour. Dans ses écrits sur le Purgatoire, la sainte nous rappelle une vérité fondamentale de la foi, qui pour nous représente une invitation à prier pour les défunts, pour qu'ils arrivent à la vision de Dieu dans la communion des saints".
"Le service humble, fidèle et généreux, que la sainte a rendu toute sa vie dans l'hôpital de Pammatone, est d'autre part un exemple lumineux de charité pour tous, et un encouragement particulier pour les femmes qui apportent une contribution fondamentale à la société et à l'Église par leur précieuse œuvre, enrichie par leur sensibilité et par leur attention aux plus pauvres et aux plus nécessiteux."
(source: VIS 20110112 670)
À Gênes en Ligurie, en 1510, sainte Catherie Fieschi, veuve, remarquable par son mépris du monde, ses jeûnes répétés, son amour de Dieu et sa charité envers les pauvres et les malades.
Martyrologe romain
Evangile du Mercredi 15 Septembre « Femme, voici ton fils » (Jn 19, 25-27)
« Femme, voici ton fils » (Jn 19, 25-27)
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Evangile du Mardi 14 Septembre « Dieu a envoyé son Fils pour que le monde soit sauvé. » (Jn 3, 13-17)
« Dieu a envoyé son Fils pour que le monde soit sauvé. »
(Jn 3, 13-17)
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Quels Saints fêtons nous le 14 Septembre
Ce jour le 14 septembre, nous faisons mémoire de :
- Saint Albert, Patriarche de Jérusalem
Saint Albert, Patriarche de Jérusalem
Célèbre pour sa sagesse, Albert, évêque de Vercelli en 1185, devient patriarche latin de Jérusalem. Il réforme la Règle des Carmes avec des choix qui feront école pour des siècles. Il est tué par vengeance par le chef des Hospitaliers du Saint Esprit, renvoyé par Albert pour mauvaise conduite.
Albert Avogrado est né en Émilie (Italie) et se fera poignarder en Terre Sainte.
Quand le royaume franc de Jérusalem s'effondra en 1187, soixante mille chrétiens durent se réfugier à Saint-Jean d'Acre qui, grâce aux Chevaliers de Saint-Jean, résista aux Sarrasins jusqu'en 1192. Quelques années plus tard, le Pape Innocent III envoya l'un de ses meilleurs diplomates, Albert Avogrado, espérant que le sultan d'Égypte lui rendrait la Ville Sainte. Saint Albert échoua et un chevalier de Saint-Jean le poignarda en pleine église. Auparavant, il avait eu le temps de préparer une Règle pour les Carmes et les Carmélites dont il avait étudié le genre de vie qu'ils menaient au Mont-Carmel. Ces règles furent approuvées par Rome après sa mort et elles figurent toujours en tête des constitutions carmélitaines.
Entré jeune dans une congrégation de Chanoines réguliers, il en fut élu prieur. Ce qui ne dura que trois ans, jusqu'à sa nomination comme évêque de Verceil en Italie. Il gouverna cette Église pendant vingt années, instruisant son peuple, aidant à la réforme de son clergé, ornant son diocèse d'édifices religieux tout en le débarrassant des dettes de son prédécesseur. Sa prudence, son habileté, sa pénétration d'esprit le firent choisir comme médiateur entre le pape et l'empereur Frédéric Barberousse. Le pape Innocent III le transféra en 1204 au siège patriarcal latin de Jérusalem avec le titre de légat apostolique en Palestine pour quatre ans. Les ermites du Mont-Carmel lui demandèrent une Règle écrite, ce qu'il fit en 1209 de telle sorte qu'il peut être considéré comme étant à l'origine de l'Ordre des Carmes.
Sa fête commença à être célébrée par les Carmes en 1504 et fut fixée au 8 Avril. Abandonnée en 1574, elle fut reprise en 1609. Actuellement on la commémore le 17 Septembre.
- site du Carmel en France
- site des Grands Carmes de France
Au 14 septembre au martyrologe romain: À Saint-Jean d'Acre en Palestine, en 1215, le trépas de saint Albert, évêque. Transféré du siège de Verceil à l'Église de Jérusalem, il donna une règle de vie aux ermites du Mont-Carmel et, alors qu'il célébrait la fête de la sainte Croix, il fut assassiné à coups de couteau par un prélat qu'il avait déposé pour inconduite.
Martyrologe romain
Evangile du Lundi 13 Septembre « Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » (Lc 7, 1-10)
« Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !» (Lc 7, 1-10)
En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
Evangile du Dimanche 12 Septembre« Pour vous, qui suis-je ? » (Mc 8, 27-35)
«Pour vous, qui suis-je ?» (Mc 8, 27-35)
En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. »
Evangile du Samedi 11 Septembre « Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur » (Lc 6, 43-49)
« Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur »
(Lc 6, 43-49)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
Evangile du Vendredi 10 Septembre « Enlève d’abord la poutre de ton œil » (Lc 6, 39-42)
« Enlève d’abord la poutre de ton œil »
(Lc 6, 39-42)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Paroles et Sagesse du Sage
Le coq de combat
Aujourd'hui encore en Asie on aime beaucoup les combats de coqs. On raconte qu'un prince était jadis tellement féru de ces joutes qu'il voulut avoir le meilleur coq : il acheta ce champion très cher et voulut lui donner une éducation supplémentaire. Il eut donc l'idée farfelue de demander à son instructeur zen de le former. Curieusement , celui-ci accepta et emmena le coq.
La veille d'une joute importante, le prince lui demanda son coq.
- Non , lui répondit le moine, je ne peux vous le remettre. Quand il voit un autre coq, ses plumes se hérissent, il trépigne et il devient furieux. Il ne peut combattre en étant ainsi énervé.
- Bien, dit le prince, qui revint quelques semaines plus tard demander des nouvelles de son coq.
- Il progresse, dit le moine, il est plus calme, mais lorsque les autres coqs chantent, il fait de même. il ne peut combattre en étant aussi influençable.
Un peu de temps passa encore , et le prince revint, bien décidé à emporter son coq.
- Vous me l'avez confié, lui dit le moine, et je vous le rendrai lorsqu'il sera prêt suivant mes critères : aujourd'hui il est puissant, serein et altier, mais il a encore l’œil mauvais quand il voit un autre coq. je ne peux le laisser combattre en étant aussi soumis à son caractère, la prochaine fois peut-être...
Quand le prince revint des semaines plus tard, le moine lui dit :
- Le voilà, prenez-le. toute envie se battre ou de ne pas se battre l'a quitté. Il est prêt.
Le prince, tout à fait dubitatif, mis dès le lendemain son coq dans l'arène. Mais aucun autre coq ne voulait se battre avec lui ! Décontenancé, il vint voir le moine pour lui demander des explications. Et celui-ci dit :
- Qui est le plus grand, celui qui se vainc lui-même ou celui qui gagne une bataille ? Le coq a appris à maîtriser ses instincts, ses tensions et sa nature profonde. Dans l'arène, personne n'ose venir l'attaquer. Il est donc le champion des champions. Il n'a plus besoin de se battre pour gagner....
Le prince comprit la leçon donnée par le vieux moine et décida de persévérer dans la connaissance de soi et la quête de l'harmonie intérieure.
Source: Sagesses et malices du zen de Marc de Smedt et Jochen Gerner.
Evangile du Jeudi 09 Septembre « Soyez miséricordieux » (Lc 6, 27-38)
« Soyez miséricordieux » (Lc 6, 27-38)
En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Paroles et Sagesse du Sage
Le don au voleur
Durant l'ère Meiji au XIX vivait un très fameux moine, Maître Kôjun Shichiri. Un voleur s'introduisit dans son temple et vint le menacer :
- Donnez-moi de l'argent !
- De l'argent ? J'en ai.
Il lui apporta un sac plein de billets et dit :
- Aujourd'hui, on m'a donné justement beaucoup d'argent. Emportez-le, je vous prie.
Le voleur était abasourdi.
- Je peux tout emporter ? Vraiment?
- Bien sûr, vous devez tout emporter.
Le voleur très impressionné, s'apprêtait à filer lorsque Kôjun lui dit :
- Attendez ! Attendez ! votre vêtement n'est pas très épais et la nuit froide. J'ai justement reçu hier un très bon vêtement bien chaud, je vous en fais don.
Le voleur l'enfila, l'air toujours ahuri, et prit le chemin de la porte.
- Attendez un moment ,cria kôjun.
- Quoi ? Que voulez-vous me donner encore ?
- Je n'ai plus rien à vous donner ; mais ayant reçu toutes ces choses de moi, vous devez me remercier !
Le voleur le remercia.
Après quelques temps, le voleur fut arrêté et avoua ses vols. Kôjun fut convoqué et confronté au voleur. Mais il dit :
- Je ne connais pas de voleur qui soit entré dans mon temple.
- Vous ne connaissez pas cet homme ?
- Mais si. Un jour, cet homme est venu dans mon temple. Je lui ai fait des présents et il m'a remercié avant de partir.
A ce moment-là, le voleur fut encore très impressionné et, spontanément, il remercia Kôjun. Il pleura, fut très profondément ému et troublé. Ce fut pour lui une grande révolution intérieure qui lui fit changer de vie à sa sortie de prison.
Source: Sagesses et malices du zen de Marc de Smedt et Jochen Gerner.
Evangile du Mercredi 08 Septembre Jésus naîtra de Marie (Mt 1, 18-24)
Jésus naîtra de Marie (Mt 1, 18-24)
Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Paroles et Sagesse du Sage
Un disciple demande à un maître
-« A quoi peut-on comparer la méditation ? »
- « A une montagne », répond le maître.
- « Je ne comprends pas », dit le disciple.
- « En méditation, vous êtes immobile comme une montagne. Toutes les pensées qui s'agitent dans votre esprit sont les nuages qui recouvrent la montagne. Mais le vent de votre respiration attentive chasse peu à peu ces nuages et le ciel bleu réapparaît. puis les nuages reviennent et le vent les chasse à nouveau et la montagne resplendit dans le ciel. C'est simplement cela la méditation. »
Source: Sagesses et malices du zen de Marc de Smedt et Jochen Gerner.
Evangile du Mardi 07 septembre « Une force sortait de lui » (Lc 6, 12-19)
« Une force sortait de lui» (Lc 6, 12-19)
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
Paroles et Sagesse du Sage
Qu'est ce qui existe ?
Un jeune étudiant du zen, assez imbu de lui-même, allait d'un maître à l'autre pour les questionner.
Un jour il rendit visite à un moine Ermite, célèbre pour son laconisme et son flegme, et lui dit :
- « Tout es appelé à disparaître, tout change et se transforme, nous sommes différents de seconde en seconde, je considère donc que rien n'existe vraiment. Qu'en pensez-vous ? »
Le moine fumait une grosse pipe à long tuyau en bambou : il continua tranquillement, sans dire un mot, à tirer sur sa bouffarde de longues minutes durant.
Et soudain, il en asséna un grand coup sur la tête de son visiteur, qui hurla de douleur et de colère.
- « Si rien n'existe, d'où vient ta douleur, d'où vient ta colère ? » lui dit alors le moine.
Le jeune homme comprit et s'inclina en silence.
Source : Sagesses et malices du zen de Marc de Smedt et Jochen Gerner
Evangile du Lundi 06 Septembre « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? » (Lc 6, 6-11)
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? »
(Lc 6, 6-11)
Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.
Evangile du Samedi 04 Septembre « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » (Lc 6, 1-5)
« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
(Lc 6, 1-5)
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Evangile du Vendredi 03 Septembre « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? » (Lc 5, 33-39)
« Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? »
(Lc 5, 33-39)
En ce temps-là, les pharisiens et les scribes dirent à Jésus : « Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent ! » Jésus leur dit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. » Il leur dit aussi en parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau qui vient du neuf ne s’accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” »
Evangile du Jeudi 02 Septembre « Sois sans crainte » (Lc 5, 1-11)
« Sois sans crainte »
(Lc 5, 1-11)
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
Evangile du Mercredi 01 Septembre « Il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle » (Lc 4, 38-44)
« Il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle »
(Lc 4, 38-44)
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Psaume de David 13 : Pour lutter contre une maladie
Pour lutter contre une maladie.
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1. L’insensé à dit dans son cœur : il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, et ils sont devenus abominables dans leurs affections ; il n’y en a point qui fasse le bien, il n’y en a pas même un seul.
2. Le Seigneur du haut du ciel, a jeté un regard sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, et qui cherche Dieu.
3. Tous se sont détournés ; tous ensemble sont devenus inutiles ; il n’en est pas qui fasse le bien, il n’en est pas même un seul.
4. Leur gosier est un sépulcre ouvert, ils trompaient avec leurs langues ; le venin de l’aspic est sous leurs lèvres.
5. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume ; leurs pieds courent avec rapidité pour verser le sang.
6. La désolation et le malheur sont sur leurs voies ; mais la voix de la paix, ils ne l’ont pas connue, la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.
7. Est-ce qu’ils ne connaîtront point tous ceux qui opèrent l’iniquité, qui dévorent mon peuple comme un morceau de pain ?
8. Ils n’ont pas invoqué le Seigneur, ils ont tremblé de frayeur là où n’était pas la crainte.
9. Parce que le Seigneur est avec la génération des justes, vous avez confondu les desseins du pauvre, parce que le Seigneur est son espérance.
10. Qui fera sortir de Sion le salut d’Israël ? Lorsque le Seigneur aura mis fin à la captivité de son peuple, Jacob tressaillera de joie et Israël sera dans l’allégresse.
Sources :
- Le livre secret des grands exorcismes et bénédictions de l'Abbé Julio.
- Grands secrets merveilleux pour aider à la guérison de toutes les maladies physiques et morales de l'Abbé Julio.