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Evoluons quotidiennement avec Parti de zéro
Blog où sont rassemblés des prières, évangiles, angéologie traditionnelle. Pratique des soins énergétiques et des soins pour la guérison des malades. Apprenez de jour en jour à maîtriser les éléments pour vous rendre la vie plus belle. Namasté.

Quels Saints fêtons nous le 18 février

Parti de Zéro #Saints

Ce jour, 18 Février, nous faisons mémoire de: 

 

- Sainte Bernadette Soubirous, Religieuse

- Bienheureux Jean de Fiésole ou Fra Angelico, Moine et peintre

 

Quels Saints fêtons nous le 18 février

Sainte Bernadette Soubirous Religieuse 

Marie-Bernarde Soubirous, connue aussi comme Sainte Bernadette (en religion sœur Marie-Bernard), née le  dans le département des Hautes-Pyrénées à Lourdes (en Bigorre) et morte le  dans le département de la Nièvre à Nevers, est une jeune fille française qui a affirmé être témoin de dix-huit apparitions mariales à la grotte de Massabielle entre le 11 février et le . Devenue religieuse, elle est canonisée en 1933.

Bernadette restait prudente pour désigner l'objet de sa vision, employant surtout, dans sa langue qui était le gascon de Bigorre, les pronoms démonstratifs « aquerò » prononcé [akeˈrɔ] (c'est-à-dire « cela ») ou « aquèra » prononcé [aˈkɛrɔ] (c'est-à-dire « celle-ci »). Elle ne dira pas avoir vu la Vierge avant d'affirmer l'avoir entendue dire « Que sòi era Immaculada Concepcion », c'est-à-dire, « Je suis l'Immaculée Conception ». Au cours d’une de ses apparitions, Bernadette a creusé le sol pour y prendre de l’eau. L’eau de cette source est rapidement réputée miraculeuse et il commence à être question de guérisons. S'en tenant à ce qu'elle avait vu et entendu, Bernadette niera avoir été témoin de guérisons ou y avoir contribué : « On m'a dit qu'il y avait eu des miracles, mais à ma connaissance, non », déclare-t-elle en septembre 1858.

Dans un contexte post-révolutionnaire de vives polémiques sur les questions religieuses et, quelques années après les apparitions mariales de la rue du Bac et de La Salette, celles de Lourdes suscitent un engouement populaire important et croissant. La presse nationale commence à s'y intéresser, durant l'été 1858, notamment avec la publication, par Louis Veuillot, d'un article très remarqué dans L’Univers du samedi . Le préfet de Tarbes, suivant les consignes du ministère des Cultes, maintient une interdiction d'accès à la grotte jusqu'en octobre 1858, tandis qu'une commission d’enquête, mise en place par l'évêque de Tarbes, en juillet 1858, se prononce en faveur de ces apparitions en 1862. L’aménagement de la grotte et la construction d’une basilique sur le rocher qui la surplombe commencent alors.

En l'espace de quelques mois, Bernadette Soubirous, alors âgée de 14 ans, est devenue une célébrité internationale, tandis que la vie dans cette bourgade des Pyrénées commence à être transformée par l'affluence de pèlerins, de curieux et de journalistes. Entre 1858 et 1866, Bernadette continue de vivre à Lourdes, où sa situation devient, cependant, de moins en moins tenable. Sans cesse sollicitée, tout en refusant de percevoir quoi que ce soit en rapport aux apparitions ou à sa célébrité, elle se pose la question d’une vie religieuse. En 1864, suivant la recommandation de l’évêque de Nevers, elle se décide à entrer chez les sœurs de la Charité. Deux ans plus tard, alors que la construction de la basilique est en cours, Bernadette a 22 ans et quitte Lourdes pour entrer au couvent Saint-Gildard, à Nevers. Elle y mène treize années d'une vie de « religieuse ordinaire », ayant néanmoins la particularité de recevoir la visite de nombreux évêques, parmi ceux qui souhaitent se faire une opinion sur elle et sur les apparitions. Souvent malade et de santé fragile, elle s’occupe de l’infirmerie, quand elle n’y est pas soignée. Elle fait ses vœux perpétuels en 1878, puis meurt d'une pneumonie le , à l’âge de 35 ans.

En 1868, paraît le livre de Henri Lasserre, intitulé Notre-Dame de Lourdes, qui connaît un grand succès et est traduit en 80 langues. En 1869, le pape Pie IX écrit une lettre à l'auteur pour l'en féliciter, reconnaissant ainsi implicitement ces apparitions. À la fin du xixe siècle, la foule qui afflue à Lourdes intéresse nombre d’intellectuels. Parmi eux, Émile Zola (Lourdes), Joris-Karl Huysmans (Les Foules de Lourdes), François Mauriac (Les Pèlerins de Lourdes) ou encore Paul Claudel L’ensemble des archives et des témoignages sur Bernadette Soubirous fait l’objet d’un travail de recensement et d’édition critique par René Laurentin, dans les années 1960-1970.

Bernadette Soubirous est béatifiée le , puis canonisée le  par le pape Pie XI. Sa fête est commémorée le 18 Février (jour de la 3e apparition, une semaine après Notre-Dame de Lourdes), et le 16 avril selon le Martyrologe romain.

Quels Saints fêtons nous le 18 février

Bienheureux Jean de Fiésole ou Fra Angelico,

Moine et peintre

 

Guido di Pietro, en religion Fra Giovanni (postérieurement connu sous le nom de Fra Angelico, quelquefois de l'Angelico et de Beato Angelico pour les Italiens) ou encore « Le Peintre des anges », né entre 1387 et 1395 selon les sources, à Vicchio (république de Florence) et mort le  à Rome (États pontificaux), est un peintre italien du Quattrocento de qui Giorgio Vasari disait qu'il avait un « talent rare et parfait ». Il était connu de ses contemporains comme Fra Giovanni da Fiesole, dans les Vies écrites avant 1555, et comme Giovanni Fra Angelico (« Frère Giovanni l'angélique »).

Il n'a été canoniquement béatifié que le 3 octobre 1982, par le pape Jean-Paul II, sous le nom de Bienheureux Jean de Fiesole, même si après sa mort il était déjà appelé « Beato Angelico », à la fois pour la religiosité émouvante de toutes ses œuvres, et pour ses qualités personnelles d'humanité et d'humilité. C'est Giorgio Vasari, qui a ajouté l'adjectif « Angelico » à son nom, dans Les Vies.

Religieux dominicain, il a cherché à associer les principes picturaux de la Renaissance — constructions en perspective et représentation de la figure humaine — aux vieilles valeurs médiévales de l'art : sa fonction didactique et la valeur mystique de la lumière.

Il est commémoré le 18 février selon le Martyrologe romain.

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