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25 Juillet 2022
Ce jour le 25 juillet, nous fêtons :
- SAINT JACQUES LE MAJEUR, APÔTRE
- SAINT CHRISTOPHE, MARTYR
Disciple de Jésus, protecteur des pèlerins et des soldats, évangélisateur de l'Espagne, Saint Jacques le Majeur, que l'Église célèbre le 25 juillet, est représenté dans l’iconographie avec le bâton du pèlerin et le rouleau de l'Évangile en main.
Pêcheur d’hommes
Jacques, frère de l'apôtre Jean, est appelé «Majeur» pour le distinguer de l'Apôtre du même nom, Jacques, fils d'Alphée, dit « le Mineur ». Sa vie change radicalement quand il accueille l'invitation de Jésus à devenir «pêcheur d’hommes». « De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent. » (Mt 4,21-22).
Leur caractère fougueux à lui et son frère, leur vaut d’être surnommés par Jésus lui-même "Boanergès" (fils de tonnerre).
Témoin de la Transfiguration et de l'agonie.
Jacques est un témoin de la gloire de Jésus, de l'événement de la Transfiguration : «Jésus - écrit l'évangéliste Matthieu - prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne » et « Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. » (Mt 17.1-2) L'apôtre est aussi un témoin de l'agonie de Jésus dans le jardin de Gethsémani : « il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, - nous rappelle l'Évangile de Marc - et commence à ressentir frayeur et angoisse.» (Mc 14,33)
Premier apôtre martyr
Jésus prédit son martyre. « Pouvez-vous boire - écrit Matthieu - la coupe que je vais boire ? » Jacques et Jean lui disent : « Nous le pouvons. » Sa mort est sommairement décrite dans les Actes des apôtres : « le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter. » (Ac 12,1-2) Après la décapitation, selon la Légende dorée du frère dominicain Jacques de la Voragine, son corps fut transféré en Espagne.
Le tombeau de Jacques
Selon la tradition, en 831, après un prodigieux phénomène lumineux près du mont Libredón, une tombe est découverte avec l'inscription: "Ici gît Jacques, fils de Zébédée et Salomé". L'endroit est nommé campus stellae ("Champ de l'étoile"), à partir duquel dérivera ensuite le nom de la ville de Compostelle. En 1075 commence la construction de la basilique dédiée à lui et depuis le Moyen-âge, le sanctuaire est la destination des pèlerinages, d'abord de toute l'Europe et puis de partout dans le monde.
Le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
En 1987, le Conseil de l'Europe déclare les chemins de Saint-Jacques « premier itinéraire culturel européen ». Paulo Coelho écrit : « L'esprit des anciens pèlerins de la Tradition doit t'accompagner dans ton voyage. Le chapeau te protège du soleil et des mauvaises pensées; Le manteau te protège de la pluie et des mauvaises paroles; Le bâton te protège des ennemis et des mauvaises actions. Que la bénédiction de Dieu, de Saint Jacques et de la Vierge Marie t’accompagne tous les soirs et tous les jours. Amen. »
Saint Christophe, un des Saints Martyrs tombés sous la persécution de Dèce, a un nom d’une signification belle et symbolique : le Saint porte le Christ, et sa fête se célèbre le 25 juillet.
Protecteur des Voyageurs
L’image la plus fréquente de Saint Christophe représente un géant barbu qui porte sur son épaule l’Enfant Jésus, en l’aidant à traverser un fleuve ; l’Enfant Jésus porte sur la pointe des doigts le monde comme s’il jouait avec une balle. Cette image remonte à une des légendes hagiographiques les plus connues sur ce saint martyrisé le 25 juillet à Samos, en Lycie.
Selon cette tradition, son vrai nom était Reprobe, et c’était un géant qui voulait se mettre au service du roi le plus fort du monde. Arrivé à la cour d’un roi qui se croyait invincible, il se mit à son service, mais un jour il s’aperçut que le roi, pendant qu’il écoutait un ménestrel qui chantait une chanson qui parlait du diable, il faisait un signe de croix. Il lui en demanda la cause, et le roi lui répondit qu’il avait peur du diable, et que chaque fois qu’il entendait le nommer il faisait le signe de croix pour se protéger. Le géant se mit alors à la recherche du démon qu’il jugeait plus puissant que son roi. Il n’en fallut pas beaucoup pour le trouver, et il se mit à son service et à sa suite. Mais un jour, en passant par une route où il y avait une croix, le démon changea de route. Reprobe lui demanda pour quelle raison il l’avait fait, et le démon fut contraint à admettre que c’est sur une croix que le Christ était mort et que lui devant la croix, il était épouvanté et obligé de prendre la fuite. Reprobe alors l’abandonna et se mit à la recherche de Jésus-Christ. Un ermite lui suggéra de se bâtir une cabane près d’un fleuve au torrent dangereux et d’aider, grâce à sa force et à sa stature gigantesque, les voyageurs à le traverser ; et que certainement le Christ en serait heureux et peut-être un jour se manifesterait à lui. Un jour le bon géant entendit une voix d’enfant qui lui demandait de l’aide : c’était un enfant qui voulait passer sur l’autre rive. Le géant le prit sur ses épaules et commença à traverser les eaux tumultueuses ; mais plus il entrait dans le fleuve, plus le poids de ce menu enfant devenait plus lourd si bien que c’est avec beaucoup de fatigue que le géant réussit à parvenir sur l’autre rive. Là l’enfant révéla son identité : c’était Jésus, et le poids que le géant avait supporté était celui du monde entier, sauvé par le sang du Christ. Cette légende, en plus d’avoir inspiré l’iconographie occidentale, a fait que saint Christophe est invoqué comme patron des bateliers, des pèlerins et des voyageurs.
Saint à la tête de chien
En Orient saint Christophe est en général représenté avec une tête de chien, comme en témoignent de nombreuses icônes conservées à Saint Petersburg et Sofia. L’iconographie cynocéphale selon certains serait la preuve qu’il s’agit d’un culte né dans le milieu hellénistico-égyptien, avec une référence claire au culte du dieu Anubis ; mais plus plausible et complexe serait au contraire une autre hypothèse : Reprobe se serait engagé dans l’armée romaine et se serait converti au christianisme avec le nom de Christophe. Dénoncé pour son activité apostolique parmi ses frères d’armes, et conduit devant le juge, il aurait résisté à toute tentative de le faire abjurer et aurait été enfin décapité. Donc Christophe, aurait porté le Christ dans son cœur jusqu’au martyr, comme le petit âne qui porta le Christ à Jérusalem le jour des Rameaux. C’est pour cette raison que se serait répandu en Orient, en premier lieu, l’habitude de représenter Christophe avec une tête d’un petit âne, qui s’est ensuite transformée en une tête de chien. Il s’agirait pour cela d’une iconographie interne au christianisme, sans aucun lien avec les cultes païens.
Le protecteur des yeux
Selon la Légende Dorée, le martyre de Christophe eut lieu à Samos, en Lycie. Le Saint résista aux tortures qu'on lui infligées avec des verges de fer et de métal brûlant. Des flèches ont même été lancées contre lui mais elles restèrent à demi- suspendues en l’air, et une d’entre elles se retourna et frappa l’œil du souverain qui avait ordonné le supplice. Le roi donna alors l’ordre de décapiter Christophe, et le Saint, avant de mourir lui dit : « Lave ton œil avec mon sang, et tu seras guéri ».
Le roi retrouva la vue et se convertit, et c’est à partir de là que Saint Christophe est invoqué pour la guérison des maladies de la vue.