Des mots pour des maux divers, visibles ou invisibles, physiques ou psychiques.
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Vous êtes le chemin de votre propre destinée.
Namasté
pour x... et y... ( nommer les personnes fâchées entre elles ) les pas douloureux que Vous avez faits du lieu de Votre Flagellation jusqu'au Prétoire de Pilate,
où Vos Ennemis Vous traînèrent avec cruauté,
pour ajouter à l'ignominie du Supplice Les outrages les plus infâmes !
Je Vous offre tout ce que Vous avez souffert de douleur et de honte,
lorsque Vos Bourreaux arrachèrent avec violence Votre Tunique collée à Votre Chair par le Sang de Vos Blessures,
dont ils rouvrirent les Innombrables Cicatrices !
je Vous offre, ô Roi des Siècles,
la patience invincible que Vous avez manifestée quand les soldats,
Vous revêtant par dérision d'un manteau de pourpre,
Vous mirent un roseau dans la Main et sur la Tête une Couronne d'épines horriblement piquantes,
qu'ils enfoncèrent avec une extrême violence !
Je Vous offre le Sang Précieux que Vous fit verser ce Nouveau Martyre,
et l'excessive Charité qui Vous fit préférer,
comme Roi des Douleurs,
une Couronne d'épines à toute autre,
pour expier nos vanités criminelles,
nous apprendre à y renoncer nous-mêmes et à mériter,
par de courtes et légères privations, une couronne d'immortalité !
Je Vous offre la douceur infinie avec laquelle Vous avez souffert les insultes de ce qui Vous couvrirent d'opprobres,
et qui, par mille atrocités révoltantes,
ce jouèrent de Vous comme d'un roi de théâtre !
Je Vous offre, ô Homme de Douleurs,
l'état d'humiliation profonde où Vous Vous êtes trouvé lorsque,
à tout le peuple assemblé,
Pilate Vous montra vêtu d'un manteau d'écarlate,
couronné d'épines et tout couvert de Plaies,
en disant " voilà l'Homme ! "
Je Vous offre tous les sentiments de Votre Cœur affligé,
lorsque Vous avez été rejeté par ce peuple que Vous aviez aimé avec tendresse et comblé de bienfaits,
et que Vous l'entendîtes proférer avec la plus noire ingratitude ce cri de mort :
" crucifiez-le, crucifiez-le ! "
Je Vous offre la douleur dont fut percé Votre Cœur Sacré,
lorsque Vous entendîtes tous ces malheureux,
d'une seule voix,
s'attirer les plus horribles malédictions par ces paroles imprécatoires :
" que Son Sang retombe sur nous et sur nos enfants ! "
Je Vous offre, ô Bon Jésus,
la constance invincible avec laquelle Vous avez écouté la sentence de mort prononcée contre Vous,
et l'humble acceptation que Vous en avez faite,
par obéissance aux Ordres de Votre Père,
et pour le Salut des Hommes !
Je Vous offre enfin l'abandon plein de Charité avec lequel Vous Vous êtes remis entre les mains de Vos Bourreaux,
qui, triomphant de Vous voir à leur merci,
se saisirent de Votre Personne Adorable et se hâtèrent de Vous entraîner au Supplice et à la Mort !
Par toutes Ces Souffrances, Seigneur, afin qu'elles ne demeurent pas vaines,