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Evoluons quotidiennement avec Parti de zéro
Blog où sont rassemblés des prières, évangiles, angéologie traditionnelle. Pratique des soins énergétiques et des soins pour la guérison des malades. Apprenez de jour en jour à maîtriser les éléments pour vous rendre la vie plus belle. Namasté.

Quels Saints fêtons nous le 27 Février

Parti de Zéro #Saints

Ce jour, 27 Février, nous faisons mémoire de :

- Sainte Honorine de Graville, Vierge et Martyre

- Saint Léandre, Evêque créateur de l'école épiscopale de Séville

- Saint Gabriel de la Vierge des douleurs, Religieux

- Bienheureuse Marie Jésus Deluil-martiny, Fondatrice des Filles de Jésus

- Saint Grégoire de Narek, nouveau Docteur de l'Eglise

Quels Saints fêtons nous le 27 Février

Sainte Honorine de Graville, Vierge et Martyre

 

Honorine est notamment célébrée dans le diocèse de Versailles et dans les Yvelines, où une localité se nomme Conflans-sainte-Honorine, au confluent de l'Oise et de la Seine. La batellerie a en ce lieu l'un de ses ports les plus importants et elle vénère Honorine comme sa sainte patronne. Au IIIe siècle, à l'époque des Carolingiens, sainte Honorine, vierge et martyre, a rendu le suprême témoignage au Christ. Son corps, jeté en Seine près de Lillebonne, aurait été porté par les eaux jusque dans la région de Harfleur où des chrétiens lui donnèrent une sépulture. C'est au XIXe siècle que des reliques de la sainte furent apportées à Conflans, d'où l'allongement du nom de la ville.

Quels Saints fêtons nous le 27 Février

Saint Léandre de Séville, Évêque créateur

de l'école épiscopale de Séville

 

Saint Léandre est le fils du duc d’Andalousie et le frère de Saint Isidore de Séville, de Saint Fulgence et de Sainte Florentine. Saint Léandre voit le jour à Carthagène, en Andalousie. Après plusieurs années passées comme moine à Saint-Claude de Léon puis à Séville, il devient évêque de Séville en 579.

Impliqué aux côtés du roi Reccarède dans le conflit qui oppose ce dernier au roi wisigoth Leuvigilde et à son fils Herménégilde, Léandre est exilé à Constantinople; il y rencontrera le futur Pape Saint Grégoire le Grand. Une amitié profonde et durable les unit désormais, comme en témoigne le courrier qu'ils échangèrent et qui est conservé. De retour en Espagne, il devient légat de ce Pape et uniformise la liturgie espagnole, jetant les fondements de ce qui deviendra la liturgie mozarabe. Par sa patience et son souci apostolique, il ramena les Wisigoths à l'unité de l'Église. En 589, Léandre préside le 3ème Concile de Tolède qui règle les relations entre l'Église et la royauté. L'Espagne devient alors catholique, de gré ou de force.

À la suite de ce concile, il introduit dans le symbole de Nicée la modification du filioque et en impose la récitation dans la Liturgie Eucharistique. Il fonda l'école épiscopale de Séville, qui eut un grand rayonnement durant plusieurs siècles. Il mourut en 599. L'Église d'Espagne le vénère à l'égal d'un Docteur de l'Église.

Quels Saints fêtons nous le 27 Février

Saint Gabriel de la Vierge des douleurs, Religieux

 

François Possenti naît dans une famille de treize enfants. Son père est gouverneur des États pontificaux. Lorsque ce dernier est nommé assesseur à Spolète, le jeune François y fait ses études chez les Frères des Écoles chrétiennes puis au collège des Compagnie de Jésus. Ses premières années sont marquées par le confort et l'exigence de l'éducation liés à son milieu social, mais aussi le climat d'une forte piété, dont se charge sa mère. Le jeune François aime particulièrement la Vierge Marie, et redouble de dévotion envers elle lorsqu'il perd sa mère à 9 ans. C'est un traumatisme pour la famille : le père, distant et pris par ses affaires, doit désormais s'occuper seul de l'éducation de ses enfants.

L'adolescence de François Possenti est paradoxale : élève studieux et gentilhomme pieux, il aime toutefois les mondanités et fréquente les soirées de la bonne société. On le dit bon danseur. Il rêve de chevalerie. En 1856, à l'octave de la fête de l'Assomption, une image de la Vierge Marie vénérée depuis plusieurs siècles est portée en procession dans les rues de Spolète. À son passage, le jeune homme aurait entendu : « François, le monde n'est plus pour toi; il te faut entrer en religion. »

Noviciat

À la suite de l'appel de la procession de Spolète, François Possenti décide d'entrer chez les Passionistes, dont il admire la radicalité et le point d'honneur de la passion du Christ et de la dévotion à la Vierge Marie. Contre l'avis de son père, il s'enfuit et intègre le noviciat à l'âge de 18 ans, où il prend le nom de Gabriel de l'Addolorata (de Notre-Dame des Douleurs).

Les débuts sont rudes, de par l'austérité du couvent et par sa constitution fragile. Toutefois, il développe une attention fidèle à la Règle, et alors qu'il n'y est pas tenu, il suit le règlement des frères profès. Son exemplarité, son obéissance, le démarquent parmi ses compagnons. Parmi eux, le bienheureux Bernard-Marie de Jésus.

Dès le début de son noviciat, Gabriel de l'Addolorata s'est ajouté toute une série de dévotions à la Vierge Marie. D'ailleurs, il en fait le principal sujet de ses conversations, de ses pensées, et de ses lettres aussi. Il est constamment tourné vers la Vierge. Avec l'accord de son confesseur, le vénérable Norbert Cassinelli, il a fait le vœu de propager toujours et par tous les moyens la dévotion à la Sainte Vierge. En plus de l'observance parfaite à la Règle, il s'imposait volontairement plusieurs mortifications par jour.

Dernières années

Gabriel de l'Addolorata fait ses études de philosophie en 1858 à Pieve Torina. L'année suivante, il poursuit ses études de théologie à Isola del Gran Sasso. En 1861, il reçoit les ordres mineurs à la cathédrale de Penne (Pescara).

Ses nombreuses mortifications, ses veilles et l'austérité de la vie passionniste atténuent progressivement sa santé. Atteint de tuberculose en 1861, il se prépare à mourir, et accepte le sacrifice de ne jamais être prêtre. Son agonie fut longue mais entourée de sa communauté. Le 27 février 1862, après avoir embrassé une image de Notre-Dame des Douleurs, il tomba en extase et mourut.

Quels Saints fêtons nous le 27 Février

Bienheureuse Marie Jésus Deluil-martiny,

Fondatrice des Filles de Jésus

 

Aînée de cinq enfants et fille d'un avocat aisé, elle était aussi l'arrière-petite nièce de la vénérable Anne-Madeleine Rémusat, apôtre de la dévotion au Sacré-Cœur.

Dans la continuité de la sœur visitandine Marie du Sacré-Cœur Bernaud, elle fonde la garde d'honneur du Sacré-Cœur aujourd'hui appelée Association de la Présence au Christ qui a pour but de trouver des personnes priant devant le Saint Sacrement nuit et jour à tour de rôle.

À cause des troubles politiques en France, elle fonda une nouvelle congrégation en 1873 à Berchem en Belgique appelée la Société des Filles du Sacré-Cœur, consacrées à l'adoration du Très Saint Sacrement. Elle mourut assassinée par son jardinier anarchiste le  dans le jardin du monastère de la Servianne, qu'elle avait fondé près de Marseille.

Elle fut béatifiée par Jean-Paul II le  à Saint Pierre de Rome. Elle est fêtée à Anvers le 27 février.

Son corps repose au monastère de sa congrégation à Rome.

Quels Saints fêtons nous le 27 Février

Saint Grégoire de Narek, Nouveau Docteur de l'Eglise

 

Grégoire de Narek, Grigor Narekatsi ou Krikor Naregatsi (en arménien Գրիգոր Նարեկացի), né entre 945 et 951, et mort à Narek en 1003 ou vers 1010, est un moine, un poète mystique et un compositeur d'Arménie. Né dans le Vaspourakan des Artzrouni, il passe la plus grande partie de sa vie au monastère de Narek, non loin du lac de Van, près de l'église d'Aghtamar, où il est notamment enseignant.

Vers la fin de sa vie, ce grand mystique a écrit en langue arménienne classique un poème intitulé Livre des Lamentations, chef-d'œuvre de la poésie arménienne médiévale. Ce maître de la discipline a pour ce faire, tiré la langue arménienne classique de la liturgie pour lui donner, après l'avoir remodelée et sculptée, une autre forme et un autre sens, la poésie arménienne médiévale. Narek a aussi rédigé des odes célébrant la Vierge, des chants, et des panégyriques. Selon Bernard Coulie, « il introduisit à cette époque le vers monorime dans la poésie arménienne ». Son influence a marqué la littérature arménienne et se retrouve chez d'autres poètes, comme Sayat-NovaYéghiché Tcharents et Parouir Sévak. Par son dialogue avec l'invisible et sa sotériologie, son œuvre est l'un des sommets de la littérature universelle.

Saint de l'Église apostolique arménienne et de l'Église catholique, sa proclamation comme docteur de l'Église est annoncée le  par le pape François. Le  suivant, soit douze jours avant le centième anniversaire du génocide arménien, il devient ainsi le 36e docteur de l'Église.

Sa fête est célébrée le 27 février par l'Église catholique

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