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Evoluons quotidiennement avec Parti de zéro
Blog où sont rassemblés des prières, évangiles, angéologie traditionnelle. Pratique des soins énergétiques et des soins pour la guérison des malades. Apprenez de jour en jour à maîtriser les éléments pour vous rendre la vie plus belle. Namasté.

Quels Saints fêtons nous le 10 Février

Parti de Zéro #Saints

Ce jour, le 10 février, nous faisons mémoire de :

- Saint Arnaud Catanéo, Abbé et brasseur 

- Sainte Scholastique, moniale, Sœur de Saint Benoît

- Saints Zotique, Irénée, Hyacinthe et Amance, Martyrs à Rome 

- Guillaume de Malavalle, Fondateur de l'Ordre des Guillemites

Quels Saints fêtons nous le 10 Février

Saint Arnaud Catanéo, Abbé et brasseur 

 Arnaud Cataneo est issu d'une grande famille de noblesse ancienne et aisée de Padoue. Il devient Moine bénédictin de l'Abbaye Sainte-Justine de Padoue et en est élu Abbé deux ans plus tard, en 1209, à l'âge de 24 ans

La région connait alors d'importantes luttes de pouvoir entre guelfes et gibelins (Welf opposés à la maison de Hohenstaufen). Arnaud Cataneo s'oppose vivement au tyran Ezzelino III da Romanoseigneur gibelin de PadoueVéroneVicence et Brescia (surnommé le Féroce, remarqué par sa cruauté, qualifié de monomaniaque de la terreur, et de fils du diable), excommunié à deux reprises par le pape Innocent IV.

L'opposition d'Arnaud Cataneo et son influence spirituelle contrarient Ezzelino III qui le fait condamner à mort. Il se réfugie alors dans une grotte voisine, d'où il ressort en 1238 lorsque l'empereur germanique Frédéric II délivre la ville.

Mais Ezzelino reprend le contrôle de la région ; il fait arrêter Cataneo en 1246, et le fait enfermer dans un cachot de sa forteresse d'Asolo, en Vénétie, où il meurt après huit ans de Martyre, de persécution, de souffrances et d’isolement.

Depuis le 14 mars 1562, son corps repose dans un autel baroque d'une des chapelles de la basilique Sainte-Justine de Padoue. 

Quels Saints fêtons nous le 10 Février

Sainte Scholastique, moniale, Sœur de Saint Benoît

 

«Put davantage celle qui aima davantage»

Le défi fut avec Benoît de Nurcie, et à le vaincre fut sa sœur jumelle, Scholastique, consacrée au Seigneur depuis sa tendre enfance. Ayant vécu à l’ombre du frère, père du monachisme occidental, elle fut fidèle interprète de sa Règle.

Scholastique, première moniale bénédictine, ayant vécu, probablement, entre 480 et 543, native de Nurcie, fut élève très docile de Benoît dans l’apprentissage de la sagesse du cœur, à tel point à dépasser son maître, comme le transmet Saint Grégoire-le-Grand dans ses Dialogues, unique texte de référence avec peu d’allusions à la vie de cette Sainte, où on raconte en particulier un épisode, qui en révèle la personnalité humaine marquante et la profondeur spirituelle.

Le choix religieux sur les pas du frère

Selon ce qui est rapporté, Scholastique, fille d’Eutropio, descendant de l’ancienne famille sénatoriale romaine des Anicii, et de Claudia, morte tout de suite après la naissance des jumeaux, fut envoyée à l’âge de 12 ans à Rome, ensemble avec son frère, tous deux furent profondément perturbés par la vie dissolue qu’on menait dans cette ville. Benoît le premier se retira dans un ermitage alors que Scholastique, restée héritière du patrimoine familial, et manifestant un détachement des biens terrestres, demanda au père de pouvoir se consacrer à la vie religieuse, en entrant d’abord dans un monastère près de Nurcie, puis à Subiaco, en suivant le frère qui avait fondé l’Abbaye de Montecassino. Ici, seulement à sept kilomètres de distance, elle fonda le monastère de Piumarole, où ensemble avec des consœurs suivit la Règle de Saint Benoît, donnant ainsi origine au rameau féminin de l’Ordre bénédictin.

La règle du silence

Scholastique avait l’habitude de recommander l’observation de la règle du silence, et d’éviter la conversation avec des personnes étrangères au monastère, même s’il s’agit de visiteurs dévots. Elle avait l’habitude de répéter: «Se taire ou parler de Dieu, car quelle chose en ce monde mérite qu’on en parle?» Mais Scholastique aime parler de Dieu surtout avec le frère Benoît, qu’elle rencontre une fois par an. L’endroit de ces entretiens spirituels est une dépendance située à mi-chemin entre les deux monastères.

Le miracle qui défie Benoît

Grégoire raconte qu’à la dernière de ces rencontres, le 6 février 543, peu de temps avant sa mort, Scholastique demanda au frère de pouvoir prolonger l’entretien jusqu’au lendemain matin, mais Benoît s’y opposa pour ne pas violer la Règle. Scholastique implora alors le Seigneur, en fondant en larmes, de ne pas faire partir le frère: tout de suite après, une tempête inattendue avec un vent violent contraignit Benoît à rester, et ainsi la sœur et le frère continuèrent à s’entretenir toute la nuit.

Il faut noter que la première réaction de Benoît face à l’averse inattendue fut la contrariété.

«Dieu Tout Puissant Te pardonne, ma sœur. Qu’as-Tu fait» et Scholastique répondit: «Tu vois, moi je T’ai supplié, et lui m’a exaucée. A présent Tu peux partir; laisse-moi et retourne au monastère». C’est une revanche de la sœur qui ne put déplaire au frère bien-aimé, justement c’est lui qui avait enseigné à s’adresser dans les difficultés à Celui à qui tout est possible. Voilà ce qui est remarquable dans les dons féminins de Scholastique, la douceur, la constance et aussi l’audace pour obtenir ce qu’elle désire ardemment.

Unis dans la vie et dans la mort

Trois jours après cette rencontre, d’après le récit de Grégoire, Benoît eut la nouvelle de la mort de sa sœur dans un songe divin: il vit l’âme de sa sœur monter au ciel sous la forme d’une colombe blanche. Il voulut donc l’ensevelir dans la tombe qu’il avait préparée pour lui et où il sera aussi enterré, peu de temps après. «Comme leur esprit était toujours uni en Dieu, de la même manière leurs corps furent réunis dans la même tombe».

 Saints Zotique, Irénée, Hyacinthe et Amance,

Martyrs à Rome 

A ces trois martyrs est souvent associé Saint Irénée, lui aussi Martyr des persécutions de Dioclétien, entre la fin du III et le début du IV siècle. Enterrées dans des anciens cimetières le long de la via Labicana, leurs dépouilles furent transférées dans la basilique Sainte Praxède par Pascal I.

Quels Saints fêtons nous le 10 Février

Guillaume de Malavalle, Fondateur de

l'Ordre des Guillemites

 

Depuis la fin du Moyen Âge, la vie de Guillaume de Malavalle se confond avec celle de Guillaume X d'Aquitaine.

L'hagiographie veut qu'il ait été un chevalier (probablement originaire d’Aquitaine), qui menait une carrière militaire et une existence aventureuse et dissolue. Pour une raison inconnue, il semblerait qu'il ait été excommunié. Il serait alors venu chercher conseil auprès de Bernard de Clairvaux, à la suite de quoi il aurait entrepris trois grands pèlerinages, vers Saint-Jacques-de-Compostelle, Rome et Jérusalem. Une autre version veut qu'il se soit rendu à Rome demander pardon au pape Eugène III. Celui-ci lui aurait alors imposé comme pénitence un pèlerinage à Jérusalem

Après ces pèlerinages, Guillaume retourne en Italie. Il décide alors de vivre en ermite, de manière de plus en plus rigoureuse, d'abord sur le Mont Pisan pour ensuite se retirer dans le bois de Malavalle à Castiglione della Pescaia, dans la province de Grosseto, en Toscane. Il vit alors en anachorète, se nourrissant de racines et priant inlassablement. Des disciples de plus en plus nombreux, attirés par la sainteté de sa vie, se mettent à partager son mode d’existence. C'est à un de ceux-ci, Alberto, qui sera son premier biographe, qu'il aurait dicté la règle guillemite. Cette règle sera approuvée par Innocent III en 1211. À sa mort en 1157, ses disciples bâtissent un prieuré sur son tombeau. L'ordre sera approuvé par Alexandre IV en 1256.

La légende veut qu'il ait accompli plusieurs miracles et terrassé un dragon avec son bâton de pèlerin.

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