Blog où sont rassemblés des prières, évangiles, angéologie traditionnelle. Pratique des soins énergétiques et des soins pour la guérison des malades. Apprenez de jour en jour à maîtriser les éléments pour vous rendre la vie plus belle. Namasté.
21 Juillet 2024
Ce jour le 21 juillet nous faisons mémoire des :
- SAINT LAURENT DE BRINDISI, PRÊTRE CAPUCIN, DOCTEUR DE L’ÉGLISE
- SAINT ÉZÉCHIEL, PROPHÈTE
- SAINTE PRAXÈDE, VIERGE MARTYRE À ROME
Laurent entre chez les Capucins en 1575 à 16 ans, et déjà, à 30 ans, l’Ordre lui confie de nombreuses responsabilités, comme plus tard, les papes et les princes. Il meurt à Lisbonne en 1619 alors qu’il défend les Napolitains des malversations du duc de Ossuna. Léon XIII le canonise en 1881.
Il était originaire de Brindisi et fut un des religieux les plus éminents de son temps. Il entra chez les capucins de Venise en 1575 et prêcha en Italie et surtout en Allemagne où il devint l'un des adversaires les plus éloquents du protestantisme. Il fut chargé souvent par le Saint Siège des plus hautes missions diplomatiques tout en étant, alors, ministre général de son Ordre. Il a laissé des ouvrages de controverses et d'exégèse ainsi que plusieurs autres écrits qui font de lui un maître de la vie spirituelle.
Le 23 mars 2011, la catéchèse de Benoît XVI a été consacrée à tracer un portrait du docteur de l'Église Laurent de Brindisi. Ce capucin italien (Giulio Cesare Rossi: 1559 - 1619) avait été confié orphelin aux franciscains de sa ville natale. Entré dans l'ordre des capucins et ordonné prêtre en 1582, il apprit les langues mortes et modernes, ce qui lui permit de développer un large apostolat. Saint Laurent de Brindisi fut aussi un prédicateur efficace grâce à ses grandes connaissances bibliques, mais aussi à une culture rabbinique que les rabbins saluaient. Expert de l'Écriture et des Pères, il exposait la doctrine catholique avec une clarté qui touchait aussi des chrétiens ayant adhéré à la Réforme, en Allemagne notamment: Son enseignement était clair et posé, a précisé le Pape, "et il démontrait les fondements bibliques et patristiques des articles de foi mis en cause par Martin Luther, en particulier le primat de Pierre et de ses successeurs, l'origine divine de l'épiscopat, la justification comme transformation de l'homme, la nécessité des bonnes actions en vue du salut. Le succès dont il jouissait nous permet de comprendre combien dans le processus œcuménique, conduit avec tant d'espérance, il est capital et indispensable de présenter l'Écriture lue selon la tradition de l'Église".
Les "fidèles les plus simples et les moins dotés d'une culture, tiraient bénéfice des propos de saint Laurent de Brindisi, car il s'adressait aux humbles -a ajouté le Saint-Père en rappelant l'ensemble à la cohérence entre vie professée et vie vécue. Ce fut d'ailleurs le grand mérite des capucins et d'autres ordres religieux qui contribuèrent au XVI et XVII siècles au renouveau de la vie chrétienne... Aujourd'hui encore, la nouvelle évangélisation a besoin d'apôtres bien préparés, zélés et courageux, afin que la lumière et la beauté de l'Évangile prévalent sur la mode culturelle du relativisme éthique et de l'indifférence religieuse, pour transformer la pensée et l'action dans un véritable humanisme chrétien". Professeur de théologie et maître de novices, ministre provincial puis ministre général de son ordre, saint Laurent conduisait une vie spirituelle exceptionnellement fervente". Benoît XVI a alors rappelé que tout prêtre se "doit d'éviter le danger de l'activisme, d'agir en oubliant les motivations profondes de son ministère. Pour cela il doit soigner sa vie intérieure".
Puis le Pape a présenté un autre aspect de la vie de saint Laurent de Brindisi, son action en faveur de la paix. "Les Papes comme les princes catholiques lui confièrent souvent des missions diplomatiques délicates en vue de dénouer des controverses et de favoriser la concorde entres les états européens que menaçait alors l'empire ottoman. Sa rigueur morale en faisait un conseiller précieux. Comme à son époque, le monde a besoin de paix, d'hommes et de femmes de paix, de pacificateurs. Qui croit en Dieu doit toujours offrir et chercher la paix". Saint Laurent de Brindisi fut canonisé en 1881 et nommé par Jean XXIII docteur de l'Église en 1959, en reconnaissance de son œuvre exégétique, bibliste et mariologique, dans laquelle l'action de l'Esprit dans la vie des croyants est mise en relief. Ce saint, a conclu le Pape, nous "aide à aimer l'Écriture, à grandir dans sa familiarité, à cultiver notre amitié avec le Seigneur dans la prière comme dans toute démarche qui trouve en lui origine et accomplissement".
Mémoire de saint Laurent de Brindisi, prêtre et docteur de l'Église. Entré chez les Capucins, il exerça inlassablement dans les régions d'Europe le ministère de la prédication dont on l'avait chargé, tant pour la défense de l'Église contre les infidèles, que pour la réconciliation entre les princes et pour le gouvernement de son Ordre. Il accomplit toutes ces charges avec simplicité et humilité jusqu'à sa mort à Lisbonne, le 22 juillet 1619.
Le plus ferme des quatre grands prophètes de l’histoire d’Israël, Ezéchiel, déporté, en 597, ensemble avec le peuple à Babylone, encourage les exilés en annonçant la Parole de Dieu. Son livre dans l’Ancien Testament est plein de visions et de symbolismes.
« La main du Seigneur fut sur moi, il m’emmena par l’esprit et il me déposa au milieu de la vallée, une vallée pleine d’ossements. Il me la fit parcourir, parmi eux, en tous sens. Or les ossements étaient très nombreux sur le sol de la vallée et ils étaient complètement desséchés. Il me dit: « Fils d’homme, ces ossements vivront-ils ? » Je dis, « Seigneur Dieu, c’est toi qui le sais ». Il me dit : « Prophétise sur ces ossements et tu leur diras : Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur » (Ez 37,1-4)
Selon la culture juive, le mot « prophète » n’indique pas tant celui qui peut prédire le futur que plutôt une personne qui a la connaissance intime de la volonté de Dieu et de sa présence dans le monde; une personne à la morale et rectitude limpides.
Ezéchiel, l’un des quatre prophètes considérés les « plus grands » de l’Ancien Testament, ne fait pas exception ; il est le plus dur dans son langage et le plus efficace quant à ses symbolismes.
Exilé parmi les exilés
Ezéchiel naît autour de la moitié du sixième siècle avant J.C. à Sarara, en Palestine, dans la tribu de Lévi.
Il est donc prêtre. A cette époque, règne encore à Rome Tarquinius Priscus, alors qu’à Babylone, c’est Nabuchodonosor; ce n’est pas une bonne période pour les Juifs, contraints à subir la tyrannie des fils d’Assur. En 597, Ezéchiel est déporté à Babylone ensemble avec dix mille d’autres de ses compatriotes destinés aux travaux des champs, et c’est à ce moment de sa vie que Dieu se manifeste à lui par des visions prophétiques qui l’accompagneront jusqu’à sa mort.
Ezéchiel révèle ces visions à son peuple, le réconforte par des paroles qui lui viennent de Yahvé, et pour cela, très vite, il va jouir d’une certaine autorité au milieu du peuple d’Israël. Il ne manque pas d’opérer des prodiges et des miracles, et chacun de ses gestes a un objectif bien précis : ayant prophétisé la chute de Jérusalem, il exhorte le peuple à la pénitence; ensuite, il va le consoler avec la promesse de la libération et du retour dans la chère patrie. Il meurt martyr de la main d’un chef du peuple auquel il avait reproché son idolâtrie.
Un langage dur mais efficace
Le libre d’Ezéchiel dans la Bible se situe parmi ceux des plus grands prophètes, après Jérémie, et compte quarante-huit chapitres où sont racontées les prophéties et les révélations que Yahvé fait au prophète durant la captivité babylonienne. Entre les visions les plus puissantes qui sont décrites, il y a le chapitre trente-sept où Dieu montre à Ezéchiel un immense champ d’ossements desséchés qui, à Son souffle reprendront vie en se revêtant de chair. Une image certainement aussi bien très forte que mystérieuse pour les contemporains, qui l’ont interprétée comme la prophétie de la restauration du pouvoir d’Israël et de la reconstruction du Temple dans la gloire de Dieu; pour les catholiques, au contraire, elle symbolise la Résurrection du Christ, et donc, la construction du vrai Royaume, celui dans les cieux.
Historiquement Ezéchiel se situe comme un pont entre les deux époques de l’histoire d’Israël : celle avant et celle après l’exil ; du point de vue des Écritures, enfin, entre Jérémie et Daniel. Son langage est ardu, émaillé de symbolismes, parfois dur, mais puissamment évocateur et particulièrement efficace. Sa vénération comme Saint remonte à très tôt dans l’histoire de l’Église latine.
Elle appartenait à la famille sénatoriale des Pudens dont elle était la fille et sœur de Pudentienne. Elle mourut martyre à Rome au temps de l'empereur Marc-Aurèle qui persécutait les chrétiens.
C'est une vierge romaine qui assistait les fidèles de ses richesses et de ses soins, les consolait, et leur rendait tous les devoirs de la charité. Elle cachait ceux-ci dans sa maison, exhortait ceux-là à persévérer dans la Foi, ensevelissait le corps des autres. Elle ne manquait en rien ceux qui étaient enfermés dans les cachots ou traités en esclaves.
Une église forte ancienne témoigne du culte qui entoura très tôt la mémoire de sainte Praxède.
À Rome, commémoraison de sainte Praxède. Sous son nom une église fut dédiée à Dieu sur l'Esquilin avant 491.
Les deux sœurs firent construire un baptistère dans leur demeure, où se trouvait déjà une chapelle, pour faire baptiser les catéchumènes. Elles furent aidées par le Pape Pie 1er (140-154) et le prêtre Pastor.
Pudentienne mourut en martyre à l'age de seize ans et fut inhumée dans les catacombes de Sainte Priscille près de son père sur la Via Salaria.
Après la mort de sa sœur, Praxède issue d'une ancienne souche noble, transforma ses palais en église où accourent les païens nuit et jour pour ce faire baptiser. La police impériale respectait la demeure d'une descendante des Cornelii. Délivré de la tutelle d'Antonin son père adoptif, Marc Aurèle ne devait pas connaître longtemps cette barrière. Une descente eue lieu et nombre de chrétiens furent massacrés.
La Vierge vit tout frappé autour d'elle, sans elle-même être atteinte. Brisée, elle se tourna vers Dieu et demanda à mourir, si toutefois il lui était avantageux de mourir.
Aussi fut-elle appelée, le douzième jour des calades d'août, à recevoir au Ciel la récompense de sa piété. Son corps fut déposé, par le prêtre Pastor, dans la sépulture de son père et de sa sœur, au cimetière de Priscille où le Pape Pascal 1er ordonna la construction d'une église à cet endroit. (Basilique Saint Praxède de Rome) qui conserve selon la tradition un morceau de la colonne contre laquelle eut lieu la flagellation du Christ.