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31 Juillet 2022
Ce jour le 31 juillet, nous faisons mémoire de :
- Saint Ignace de Loyola, Prêtre, Fondateur de la compagnie de Jésus
- Saint Justin de Jacobis, Lazariste, Évêque en Ethiopie.
Saint Ignace de Loyola est l’un des saints de la réforme catholique du XVI siècle. Fondateur de la Compagnie de Jésus, il est considéré comme maître de spiritualité grâce à ses Exercices spirituels. Sa fête se célèbre le 31 juillet.
La vie chevaleresque
Iñigo Lopez de Loyola naquit en 1491 à Azpeitia, au Pays basque. Etant un fils cadet, il était destiné à la vie sacerdotale, mais son aspiration était celle de devenir chevalier. Son père l’envoya pour cela en Castille, à la cour de don Juan Velázquez de Cuellar, ministre du roi Ferdinand le Catholique. La vie de cour forma en lui le caractère et les manières du jeune, qui se mit à lire les poèmes et à courtiser les dames. A la mort de don Juan, Iñigo se transféra à la cour de don Antonio Manique, duc de Najera et vice-roi de Navarre, et dans sa suite il participa à la défense du château de Pampelune, assiégé par les Français. Ici, le 20 mai 1521, il fut blessé par un boulet de canon qui le rendit boiteux toute la vie. La longue convalescence fut pour lui l’occasion de lire la Légende dorée de Jacques de Varagine et la Vie du Christ de Ludolfe le Saxon, textes qui eurent une grande influence sur sa personnalité portée vers les idéaux chevaleresques, fit naître en lui la conviction que l’unique Seigneur qui valait la peine de suivre était Jésus Christ.
Un pèlerinage providentiel
Décidé à se rendre en pèlerinage en Terre Sainte, Iñigo fit escale au sanctuaire de Montserrat, où il fit vœu de chasteté et échangea ses riches vêtements contre ceux d’un mendiant. Barcelone d’où il aurait dû s’embarquer pour l’Italie, était en proie à une épidémie de peste, et Iñigo dut s’arrêter à Manrèse. Cette étape obligée le contraignit à une longue période de méditation et d’isolement, au cours de laquelle il écrivit une série de conseils et de réflexions qui, ré élaborés par la suite, formèrent la base des Exercices Spirituels. Il parvint finalement en Terre Sainte et aurait voulu s’y établir, mais le supérieur des Franciscains l’en empêcha, jugeant très pauvres ses connaissances théologiques. Iñigo retourna donc en Europe et entreprit les études de grammaire, philosophie et théologie, d’abord à Salamanque, puis à Paris. Et c‘est justement dans la capitale française qu’il changea son nom en Ignace, en hommage au Saint d’Antioche dont il admirait l’amour pour le Christ et l’obéissance à l’Eglise, qui deviendront ensuite les caractéristiques fondantes de la Compagnie de Jésus. A Paris Ignace connut ceux qui deviendront ses premiers compagnons, fit avec eux vœu de pauvreté et projeta de se rendre à nouveau en Terre Sainte, mais ce projet tomba à l’eau à cause de la guerre entre Venise et les Turcs. Ignace et ses compagnons se présentèrent au Pape pour obéir à ses ordres. Le Pape leur dit: «Pourquoi aller à Jérusalem? Pour porter du fruit dans l’Eglise, l’Italie est une bonne Jérusalem.»
La Compagnie de Jésus
Le Pape Paul III, en 1538, approuva canoniquement la Compagnie de Jésus qui fut aussitôt animée par le zèle missionnaire: les Prêtres Pèlerins, ou Réformés (c’est seulement par la suite qu’ils prirent le nom de Jésuites) furent envoyés dans toute l’Europe, puis en Asie et dans le reste du monde, pour porter partout leur charisme de pauvreté, charité et obéissance absolue à la volonté du Pape. Un des principaux problèmes qu’Ignace eut à affronter fut la préparation culturelle et théologique des jeunes: c’est pour cette raison qu’il forma un corps d’enseignants et fonda divers collèges qui avec le temps ont acquis une renommée internationale grâce à leur très haut niveau scientifique et à un programme d’études qui fut pris comme modèle aussi par des Instituts scholastiques non religieux.
Rome
Par obéissance au Pape, Ignace resta à Rome pour coordonner les activités de la Compagnie et s’occuper des pauvres, des orphelins et des malades, au point de mériter le qualificatif d’«apôtre de Rome». Il ne dormait que quatre heures par nuit, et continua son travail et son engagement, malgré les souffrances dues à la cirrhose de foie et à des calculs biliaires, jusqu’à l’extrémité de ses forces. Il mourut dans sa pauvre cellule le 31 juillet 1556, et sa dépouille est conservée à l’autel du bras droit du transept de l’Eglise du Jésus à Rome, un des monuments les plus beaux du Baroque romain.
SAINT JUSTIN DE JACOBIS, LAZARISTE, ÉVÊQUE EN ETHIOPIE
Connu comme le «père de l’Eglise d’Ethiopie», saint Justin de Jacobis se distingue par « le mandat missionnaire» , « la préoccupation de former le clergé indigène» et «l’action œcuménique», comme le souligne Paul VI lors de la cérémonie de sa canonisation en 1975.
Appelé l’«apôtre de l’Ethiopie», Justin de Jacobis est avant tout un religieux de la Congrégation de la Mission; il est l’homme qui, «dans une région lointaine de son pays natal» se fit «messager de l’Evangile du Christ». C’est ainsi que Paul VI trace, lors de la cérémonie de sa canonisation, le 26 octobre 1975, le portrait de cet évêque qui a vécu en 1800, en soulignant aussi d’autres traits caractéristiques de ce saint justement connu comme le «père de l’Eglise d’Ethiopie»: «sa pleine correspondance au mandat missionnaire», «sa constante préoccupation de former le clergé indigène», son action «œcuménique».
La vocation
Né à Saint Fele, province de Potenza, le 9 octobre 1800, Justin, encore enfant, est emmené à Naples avec sa famille. C’est là qu’un prêtre Carmélite a, en 1818, l’intuition de la vocation du jeune Justin et l’oriente vers la communauté des missionnaires de saint Vincent. Transféré dans les Pouilles, il est ordonné prêtre, le 18 juin 1824, dans la cathédrale de Brindisi. Il rentre à Naples en 1836. Durant une épidémie de choléra le prêtre se dévoue sans réserve aux malades dans la ville.
La mission vicentine
Les Vicentins, deux ans plus tard, ouvrent une mission à Adoua, en Ethiopie, où le Père Justin arrive le 13 octobre 1839 et assume la responsabilité de la région du Tigré en y érigeant ainsi la vraie première mission avec le titre de Vicariat d’Abyssinie. Entre temps, on lui adjoint deux confrères italiens et un moine éthiopien, Guèbre Michael, converti au catholicisme et proclamé Bienheureux en 1926. Il y aura même une conversion d’environ cinquante mille indigènes. Pour préparer les prêtres locaux Justin fonde en 1849 un séminaire appelé «Collège de l’Immaculée». D’autres centres missionnaires voient ensuite le jour à Gondar, Enticcio et Gouala. Puis le père Justin est consacré évêque titulaire de Nilopolis le 8 janvier 1849. Par la suite, c’est lors de la persécution du négus Théodore qu’aura lieu le martyre du premier prêtre indigène, justement en la personne du père Guèbre Michael, en 1855, suivi de l’exil de l’évêque de Jacobis et sa mort le 31 juillet 1860, à Eidale, en Erythrée.
« Un saint c’est avant tout un vivant. Il est présent à la vie du monde, à l’écoute des appels des hommes au milieu desquels il vit.
Ne confondons pas d’ailleurs la sainteté avec l’image que les hommes s’en sont faite au cours des âges ; cette image est l’écorce changeante qui attire l’attention : on admire les miracles, les extases, les mortifications des saints.
La sainteté profonde, elle ne change pas ; elle est le fruit de l’amour que l’esprit verse au cœur des croyants et qui fait d’eux des fils de Dieu, pleins d’espérance en leur Père, le Dieu vivant. »
Bonne fête à tous les Ignace, Justin.
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Que le Seigneur Jésus vous bénisse. Amen.
Connu comme le «père de l’Eglise d’Ethiopie», Saint Justin de Jacobis se distingue par « le mandat missionnaire» , « la préoccupation de former le clergé indigène» et «l’action œcuménique», comme le souligne Paul VI lors de la cérémonie de sa canonisation en 1975.
Appelé l’«apôtre de l’Ethiopie», Justin de Jacobis est avant tout un religieux de la Congrégation de la Mission ; il est l’homme qui, «dans une région lointaine de son pays natal» se fit «messager de l' Evangile du Christ». C’est ainsi que Paul VI trace, lors de la cérémonie de sa canonisation, le 26 octobre 1975, le portrait de cet évêque qui a vécu en 1800, en soulignant aussi d’autres traits caractéristiques de ce Saint justement connu comme le «père de l’Eglise d’Ethiopie»: «sa pleine correspondance au mandat missionnaire», «sa constante préoccupation de former le clergé indigène», son action «œcuménique».
La vocation
Né à Saint Fele, province de Potenza, le 9 octobre 1800, Justin, encore enfant, est emmené à Naples avec sa famille. C’est là qu’un prêtre Carmélite a, en 1818, l’intuition de la vocation du jeune Justin et l’oriente vers la communauté des missionnaires de saint Vincent. Transféré dans les Pouilles, il est ordonné prêtre, le 18 juin 1824, dans la cathédrale de Brindisi. Il rentre à Naples en 1836. Durant une épidémie de choléra le prêtre se dévoue sans réserve aux malades dans la ville.
La mission vicentine
Les Vicentins, deux ans plus tard, ouvrent une mission à Adoua, en Ethiopie, où le Père Justin arrive le 13 octobre 1839 et assume la responsabilité de la région du Tigré en y érigeant ainsi la vraie première mission avec le titre de Vicariat d’Abyssinie. Entre temps, on lui adjoint deux confrères italiens et un moine éthiopien, Guèbre Michael, converti au catholicisme et proclamé Bienheureux en 1926. Il y aura même une conversion d’environ cinquante mille indigènes. Pour préparer les prêtres locaux Justin fonde en 1849 un séminaire appelé «Collège de l’Immaculée». D'Autres centres missionnaires voient ensuite le jour à Gondar, Enticcio et Gouala. Puis le père Justin est consacré évêque titulaire de Nilopolis le 8 janvier 1849. Par la suite, c’est lors de la persécution du négus Théodore qu’aura lieu le martyre du premier prêtre indigène, justement en la personne du père Guèbre Michael, en 1855, suivi de l’exil de l’évêque de Jacobis et sa mort le 31 juillet 1860, à Eidale, en Erythrée.